80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Vieux de plus de deux siècles, le Jura, bien que dépourvu de grande ville, a une personnalité vigoureuse, mais il reste paradoxalement mal connu, y compris de ses habitants. Un département que le présent recueil d'histoires criminelles nous fait découvrir sous un jour inattendu et effrayant.
Saviez-vous que, sous le Second Empire, vivait dans la forêt de Chaux une marâtre qui n'avait rien à envier à ses consoeurs des contes de fée ? Que les Jurassiens, pourtant réputés paisibles, ont bien failli, à deux reprises, en 1840 à Lons et en 1906 à Saint- Claude, déclencher la Révolution ? Que la cruelle Herminie Julliard, guillotinée à Lons en 1858 pour un double assassinat, fit pleurer la foule et même ses bourreaux par son émouvant repentir ?
De la plaine de Balaiseaux où, en 1948, un fermier laissa assassiner son père et empoisonna son voisin pour ne pas faire de peine à son épouse, jusqu'aux Bouchoux où, en 1857, une vieille fille paisible, rendue folle par un chagrin d'amour, faillit brûler vives une demi-douzaine de personnes, Bernard Hautecloque exhume une trentaine d'affaires criminelles, de 1831 à 1953, qui font froid dans le dos.
Vous n'oublierez pas Thabuis, le tueur des fous de Saint-Ylie, Duparchy, le peintre de Saint-Claude qui voyait son forfait comme un chef-d'oeuvre, pas plus le populaire maire de Balanod, assassiné en 1884 par un administré qui lui en voulait.
En France, les affaires criminelles sont reléguées dans un injuste purgatoire, car les histoires vraies sont souvent plus intéressantes que les fictives. Vous pourrez en juger, non sans effroi, au fil de ces pages.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année