Des idées de lecture pour ce début d'année !
Le problème initial de la philosophie, celui du sens de l'homme, a pris, dès l'origine, avec Anaximandre, sa forme essentielle : que signifie la mort ? Ce qu'apporte la fameuse « Parole d'Anaximandre », c'est une justification de la mort. Mourir n'est que la juste rançon du fait d'avoir vécu : « juste », car il y a eu une injustice à vivre. La nature, qui fait naître et donne la vie, en faisant mourir, retire exactement ce qu'elle a donné. Tous les êtres sont logés à la même enseigne, car « être » signifie vivre, et toute vie particulière s'écoule dans un laps de temps, entre un début et une fin. Il n'y a pas d'« Immortels ». L'infini, qui est à l'origine de tout, n'est ni un être, ni « l'Être », ni un vivant. Il est plutôt la vie à l'état pur, non encore cristallisée en « êtres », et son « éternel mouvement » est un mouvement sans mobile.
- Marcel Conche - Table des matières Avant-propos Abréviations bibliographiques. Bibliographie Table de concordance Introduction. - Le milieu, le moment, l'oeuvre FRAGMENTS ET TÉMOIGNAGES I. L'archè II. L'apeiron III. La physis IV. Ce que l'apeiron n'est pas V. Les mondes innombrables VI. Les raisons d'admettre l'infini VII. Le mouvement éternel et l'apokrisis VIII. La parole d'Anaximandre IX. Le cosmos X. L'homme Conclusion Index des sources Index des mots grecs Index des passages d'auteurs anciens Table des illustrations
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."