"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans la première moitié du XIX? siècle, les images de la guerre commencent à s'affranchir des conventions de la peinture d'histoire et des panoramas de sièges et de batailles. Autant que les formes de la guerre, la réflexion sur le temps, le mouvement, le cadrage et les innovations techniques - la photographie en 1839, le cinéma en 1896, la télévision après la Seconde Guerre mondiale - jouent leur rôle dans l'apparition des nouvelles figures de la guerre : tandis que la photographie propose une familiarité affective avec les individus et les espaces saisis par les conflits, le cinéma offre des habits neufs à la vision épique de la guerre, et la télévision qui colle à l'événement au risque d'en perdre le sens donne une conscience aiguë de l'instabilité du monde. Ainsi, photographes, reporters et cinéastes contribuent-ils, en enrichissant la palette des représentations de la guerre, à infléchir nos sensibilités et à façonner de manière inédite nos mythologies.
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