Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Les femmes sont-elles solubles dans la mode ?

Couverture du livre « Les femmes sont-elles solubles dans la mode ? » de Dominique Cuvillier aux éditions Societe Des Ecrivains
Résumé:

Dominique Cuvillier est consultant en marketing des tendances et en stratégie de communication, enseignant à l'EDC-Paris et à l'Institut Supérieur Spécialisé de la Mode Paris (Mod'Spé), directeur-rédacteur en chef de la web revue B to B www.ladidom.com trends & marketing, secrétaire général du... Voir plus

Dominique Cuvillier est consultant en marketing des tendances et en stratégie de communication, enseignant à l'EDC-Paris et à l'Institut Supérieur Spécialisé de la Mode Paris (Mod'Spé), directeur-rédacteur en chef de la web revue B to B www.ladidom.com trends & marketing, secrétaire général du Comité Français de la Couleur.

La mode ne bat plus aux rythmes des saisons (enfin presque...), mais invente un tempo énervé pour multiplier les tentations, accélérer les achats d'impulsion, flatter nos humeurs dépensières. Depuis la première parution de cet ouvrage en 2002, les cadences ne se sont guère ralenties, au contraire ! Comment le pourraient-elles alors que l'individualisme et l'égotisme marchent de concert, la mise en scène de nous-mêmes étant désormais un sport planétaire. Plus que jamais notre physique détermine notre identité maquillée, habillée, notre beauté rafraîchie, restaurée, ils sont l'élément majeur de toutes nos batailles pour l'existence, le point central de nos différences ; bien que nous soyons tous guidés par un même modèle, logés à la même enseigne esthétique. Là encore, le phénomène est mondial : la grammaire corporelle se conjugue sur le même mode aux quatre points cardinaux, la surcharge pondérale et la sénescence sont les pires des fautes de syntaxe, quand le vêtement devient la virgule frivole et essentielle pour donner du sens à cet accord particulier de sveltesse et de juvénilité. Le changement principal de cette amorce du nouveau millénaire tient dans l'obsession féminine et masculine (un retour aux sources de la virilité en dentelles...) à s'embellir jusqu'à une forme d'excès ou d'addiction, à vouloir ressembler à ce qu'on appelle " des gravures de mode ". Le terme est désuet dans notre univers technologique, mais dans notre monde d'images virtuelles, la réalité s'accroche, la beauté demeure forcément très physique. Et forcément très superficielle.

Donner votre avis