"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La magie est peu fréquente dans l'Empire raverrain, et ceux qui naissent avec ce pouvoir sont étroitement contrôlés : repérés dès l'enfance, ils se retrouvent enrôlés de force dans le régiment des Faucons.Zaira a évité ce sort ; elle a grandi dans les rues en volant pour survivre et en dissimulant sa nature. Mais elle cache une magie rare et dangereuse, une magie qui pourrait menacer l'Empire tout entier.Amalia Cornaro n'était pas destinée à devenir Fauconnière. Héritière d'une puissante famille, érudite, elle vit dans le monde dangereux des machinations politiques. Mais le sort va réunir l'héritière et la sorcière en une alliance improbable. Alors que la menace de la guerre se profile, il pourrait suffire d'une étincelle pour transformer leur cité en un brasier incandescent...
« Une voix enchanteresse et un monde d'exception, impossible à quitter. » RJ Barker, auteur de L'Âge des assassins« Envoûtant, intelligent, rythmé, et quelle magnifique atmosphère ! » Genevieve Cogman, auteur de The Invisible Library« J'ai dévoré ce premier tome en trois jours et je l'ai adoré ! » Fantasy Book Review« L'intrigue est passionnante, les personnages intéressants... un roman remarquable. » RT Book Review« Ce qui se fait de mieux en Fantasy : un univers travaillé, des intrigues passionnantes, des retournements de situations. Mais plus encore, ce sont les personnages très réussis et les amitiés improbables tissées entre eux qui forment le coeur du récit. » Rosalyn Eves, auteur de Blood Rose Rebellion« Un récit haletant doté d'une intrigue prenante, de personnages fascinants et d'un système de magie brillant. J'ai adoré cette lecture du début à la fin ! » Sarah Beth Durst, auteur de The Queen of Blood« Un monde original, des intrigues politiques et un rythme trépidant : voilà un classique de Fantasy en devenir, servi par une nouvelle voix. » Jeff Wheeler, auteur de The Queen's Poisoner« Délicat et fascinant. L'héroïne est une jeune femme forte et intelligente, qui évolue dans un univers évoquant la Renaissance, peuplé d'intrigues politiques et de cour, d'amour et de loyauté - et de magie de feu. » Anna Smith Spark, auteur de The Court of Broken Knives« À couper le souffle. Melissa Caruso est une plume à suivre. » BookPage« Un des meilleurs premiers romans de Fantasy depuis longtemps. Si vous cherchez une nouvelle série avec des personnages formidables et nuancés, un univers bien construit et une écriture efficace, alors ce roman est pour vous. Chaudement recommandé ! » Book Smugglers« Incroyablement addictif et doté d'une intrigue brillamment menée. J'ai adoré. » Liz Loves Books« Si vous aimez la Fantasy, vous aimerez ce livre. » The Tatooed Book Geek
Que dire sur ce premier tome... J'avais certes entendu assez peu d'avis sur Les Faucons de Raverra, mais ceux-ci étaient tous extrêmement mélioratifs. Et je comprends désormais parfaitement pourquoi ! Ce tome introductif était juste excellent de bout en bout : l'univers est tout bonnement remarquable, fascinant, unique en son genre, l'histoire n'a aucun temps mort, tout se déroule de façon tout ce qu'il y a de plus fluide et rythmée, le cœur en a pour son palpitant et les personnages... les personnages sont purement et simplement exceptionnels ! J'apprécie tout particulièrement notre trio central, Amalia, Marcello et Zaira. J'ai adoré l'évolution de leur relation et de leur caractère respectif, ce sont trois protagonistes que je trouve juste saisissants et qui ont su s'emparer de mon affection et gagner ma plus profonde admiration en un rien de temps. Les tomes 2 et 3 sont déjà dans ma PAL et je compte bien les lire au plus vite !
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com/
--- Mon péché mignon ---
Vous connaissez mon amour pour les intrigues politiques, pas vrai ? Non ?! Eh bien, c’est désormais chose faite. Vous comprenez donc pourquoi il m’était impossible de résister aux Faucons de Raverra.
Alors, oui, c’est du young adult, et ça se sent à la lecture. Néanmoins, même s’il reste accessible à un public plus jeune, ce récit est de qualité. J’ai pourtant eu quelques frayeurs en débutant La sorcière captive…
--- Je dis oui à la rapidité, mais non à la facilité ---
C’est indéniable, Melissa Caruso sait comment captiver son lecteur. Dès les premiers chapitres, on rentre dans le vif du sujet ; Amalia et Zaira se rencontrent en effet dans des circonstances pour le moins exceptionnelles. Si ce rythme effréné m’a plutôt emballée, la facilité avec laquelle nos deux héroïnes se trouvent liées m’a laissée un peu perplexe. Les enjeux sont pourtant considérables, mais l’auteure n’a pas ressenti le besoin de s’y arrêter.
Bref, cette entrée en matière ne m’a pas convaincue.
--- L’intrigue politique prend davantage de temps à se mettre en place… ---
…et c’est bien normal. Melissa Caruso pose avec habileté ses pions sur l’échiquier, nous explique leur rôle et amorce de possibles interactions entre eux. La relation qu’entretiennent Amalia et Zaira débute d’ailleurs ici, et pas sous les meilleurs auspices.
En parallèle, l’univers se dévoile petit à petit et des étoiles n’ont pas tardé à apparaître dans mes yeux. Outre la très célèbre Venise complètement revisitée, c’est un monde de magies qui s’ouvre à nous. Avez-vous remarqué le pluriel du mot « magies » ? En effet, l’auteure a imaginé différentes castes (vivomanciens, façonniers, sorcières de feu…) avec chacune leurs particularités.
Bon, il est vrai que ces découvertes ne parviennent pas totalement à masquer les quelques lenteurs de l’histoire, le temps que celle-ci décolle vraiment. Mais rien de bien grave, rassurez-vous !
--- Une héroïne démunie… ou presque ! ---
Les Faucons de Raverra est une saga écrite à la première personne ; le lecteur accède donc aux pensées les plus intimes d’Amalia. Encore jeune, celle-ci ne s’intéresse tout d’abord qu’à l’Artifice, une forme de magie complexe dont elle est pourtant dénuée, laissant à sa mère le soin de gérer les dissensions de la Cité Sérénissime. Mais voilà qu’elle endosse, bien malgré elle, la charge de Fauconnier, ce qui la projette au cœur de complots auxquels elle n’entend rien.
C’est avec un réel plaisir que j’ai suivi son entrée dans les hautes sphères de l’Empire raverrain. Pour une fois, l’héroïne de l’histoire ne possède pas de pouvoirs qui dépassent l’entendement, même si son statut est loin d’être anodin. Amalia devra donc user de toute son intelligence, apprendre des manigances de sa mère pour se sortir de situations inconfortables. Et j’ai adoré !
--- La romance, un incontournable du young adult ---
Et encore une fois, c’est l’élément qui m’a fait grimacer. Cette romance, niaise pour ne rien arranger, est beaucoup trop présente, coupant sans cesse l’intrigue dans son bon déroulé. On assiste ainsi aux premiers émois d’Amalia, à ses premiers battements de cœur pour un homme charmant – trop lisse, si vous voulez mon avis –, mais inférieur à son rang. Classique !
Alors, si vous savez ne pas pouvoir supporter les égarements d’une jeune fille rêvant d’un amour impossible, surtout ne vous lancez pas dans la trilogie. Par contre, si cela vous plaît ou si, comme moi, vous êtes capable de passer outre, foncez ! Les Faucons de Raverra a en effet d’autres atouts, comme…
--- Des jeux de pouvoir passionnants ---
La situation politique de Raverra est propice aux complots, aux coups bas et aux trahisons. Même si la résolution de certaines difficultés se veut parfois simpliste, je me suis prise au jeu très rapidement.
Le hic ? Le scénario reste prévisible, du moins pour un lecteur de fantasy aguerri, comme c’est mon cas. Ainsi, même si l’intrigue est très bien construite – et j’insiste sur ce point ! -, j’ai deviné l’identité des traîtres et ai anticipé nombre de rebondissements. Pour autant, je n’ai pas boudé mon plaisir de voir mes prédictions se réaliser.
--- Un final grandiose ---
Les Faucons de Raverra, c’est avant tout une lente montée en puissance. En fait, Melissa Caruso a construit son scénario comme un puzzle, nous offrant quelques pièces au détour de l’un ou l’autre chapitre. Et, alors que la conclusion se profile, il est impossible de s’arrêter, tant nous sommes pris dans un tourbillon d’événements captivants. En d’autres termes, j’ai dévoré les 100 dernières pages avec une avidité croissante.
Pour tout vous dire, j’ai déjà lu le tome 2 et, croyez-moi, c’est un chef-d’oeuvre. Je vous en reparle très vite, c’est promis !
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