"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À Nohant, chez sa chère George Sand, les muses parlaient à Chopin. Le musicien, qui connaissait l'écrivain depuis près d'un an et avait passé l'hiver avec elle à Majorque, séjourne un premier été en Berry, en 1839. Il y compose notamment sa célèbre sonate op.35, dite Funèbre . Six autres étés, de 1841 à 1846, verront encore naître de nombreuses pièces. L'essentiel de l'ouvre pianistique de Chopin, traversée de souvenirs polonais, s'enracine ainsi dans cette terre berrichonne, et dans la pleine maturité d'une trop courte vie.
Que les deux tiers des chefs-d'ouvre de Chopin aient été composés là, loin de l'agitation parisienne, dans une maison largement ouverte aux artistes, écrivains, philosophes et penseurs parmi les plus connus de son temps, conduit à s'interroger sur les rapports du génie créateur à l'environnement matériel, naturel et spirituel que lui offrait Nohant.
L'ouvrage propose un essai de Jean-Yves Patte sur les sept étés que Chopin passa chez George Sand, des extraits de la correspondance de Chopin, de celle de Sand, du livre qu'écrivit Franz Liszt sur son ami Frédéric, et, en quatre CD enregistrés par Yves Henry, l'intégrale de l'ouvre pour piano composée à Nohant.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !