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Dans une villa sécurisée au bord de la Tamise, la société WHTF termine la mise au point d'un robot chirurgien révolutionnaire : Curator. Le patron, un américain dénommé Silwell, dirige une équipe dans laquelle on trouve une spécialiste chinoise de la biotechnologie, un expert japonais en robotique ou encore une informaticienne anglaise qui, en réalité, travaille pour les services secrets.
Alors qu'il touche au but, Silwell déclenche une action inattendue : armés de scalpels, les bras de Curator massacrent le malheureux.
Un crime programmé de l'extérieur. Mais par qui et pourquoi ? Cette nouvelle enquête de Higgins nous plonge dans un monde connecté et... explosif.
Ceux qui me suivent, savent que j’ai la fâcheuse habitude de ne pas commencer les séries par le début. Cette fois-ci, j’ai poussé le bouchon vraiment loin, en attaquant les enquêtes de l’inspecteur Higgins au 51ème épisode !
Ce personnage atypique est de la trempe des Hercule Poirot, des Pendergast ou des Sherlock Holmes. C’est un homme aisé, assez précieux, qui sait apprécier les choses délicates. Son élégance dans le comportement le rend excentrique. Il est aussi persuadé de sa supériorité intellectuelle et n’hésite pas à la mettre en avant. Mais force est de constater qu’il a un certain talent pour trouver des indices et résoudre les affaires. Il apparait donc aux yeux du lecteur aussi antipathique qu’efficace. Ce paradoxe lui confère un statut énigmatique et passionnant.
Présentation faite, l’enquête en elle-même est plutôt classique même si le mode opératoire du crime est original. Les investigations reposent uniquement sur les interrogatoires des suspects, qui sont nombreux. Comme ceux-ci sont consignés chez eux, l’intrigue se déroule en huis clos. A la manière d’une Agatha Christie, toute proportion gardée, l’auteur utilise les relations complexes entre les protagonistes pour nous égarer sur différentes pistes.
Alors que l’on a l’impression que tous les témoignages n’apportent aucune information valable, Higgins arrive à démêler l’énigme. Avec ses méthodes à l’ancienne, il supplante les moyens modernes et prouve que la matière grise apporte encore une valeur ajoutée.
Ma première rencontre avec cet inspecteur de renommée s’est passée sans encombre. En moins de de deux cents pages, Christian Jacq n’a pas le temps d’approfondir ni les personnages ni le contexte. L’aventure va droit au but. Cette lecture n’a rien de révolutionnaire mais elle pourra contenter tout lecteur en recherche d’un polar succinct et facile d’accès. Pour ma part, sans être émerveillé, je me laisserai surement tenter plus tard par un autre épisode de cette série sympathique.
https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/01/29/910-christian-jacq-crime-connecte/
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