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Comment créer de la nouveauté, se libérer de ce qui est déjà établi, maîtrisé, sclérosé, mort, de ce qui n'est plus beau et imprégné de signification ? Cette quête est celle de la Renaissance, celle qui mène à l'invention de nouveaux dieux, à une nouvelle astrologie planétaire, à de nouveaux modes de représentation, d'habillement et de célébration. C'est aussi celle de ce livre, qui se propose de retracer patiemment les évolutions d'un thème artistique propre aux XVe et XVIe siècles - celui qui met en scène les natifs de la planète Vénus en train de se livrer aux plaisirs des sens - pour aider à voir le neuf et l'ancien, le dionysiaque et l'apollinien de cette époque de transitions et de contradictions. Déjà Aby Warburg, donnant ainsi son essor à l'iconologie et à l'histoire de l'art contemporaines, avait reconnu, dans les nymphes vénusiennes d'une série de gravures florentines ou dans les magnifiques fresques de Schifanoia à Ferrare la volonté et l'élan qui caractérisent la naissance du nouveau style «antique». L'histoire des Enfants de Vénus à travers leurs nombreux avatars et en dépit des tendances saturniennes de l'iconographie traditionnelle s'offre comme la manifestation par excellence de cette lutte en vue d'une libération esthétique.
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