80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Jeune journaliste de 26 ans, Thomas Morel s'est infiltré pendant un an dans cinq entreprises du Nord. Une immersion inédite dans le quotidien de millions de français.
En 2014, Thomas Morel se rend dans le Nord, région désindustrialisée mais terre fertile en grandes fortunes (Cémoi, Mulliez, Toyota, etc.) pour lesquelles il va travailler au plus bas de l'échelle. Pour 1 200 euros par mois, il se lève à 3 h 30 en plein été pour emballer les chocolats industriels de Noël. Il relance par téléphone les victimes du surendettement.
Il répond aux centaines de clients d'un call- center en moins de deux minutes chrono. Il visse, en un temps ultra-minuté, des boulons sur des Toyota. Et pour un salaire de zéro euro... il vend des contrats d'électricité en porte-à-porte. De son expérience, il tire une conclusion amère : ces salariés vivent en apnée huit heures par jour en attendant la délivrance. Certains le font depuis trente ou quarante ans. Leurs travaux, ultra-parcellisés, n'ont ni sens ni âme.
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