Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Essai sur les scènes fantastiques où apparaissent des figures en excès, où disparaissent, aux limites du cadre, les ombres et les corps ; scènes policières où se joue la perte d'un sens que l'enquête restaure le plus souvent. D'où vient que ces formes du thriller se déploient si souvent en scènes spéculaires : jeu de miroirs, reflets déformés, citations et métadiscours en tous genres ? Autant de dispositifs réflexifs par lesquels la forme devient son propre objet, se signalant à l'attention du spectateur, pour finalement exhiber sa performance.
Il ne s'agit cependant pas là d'un défaut du spectacle qui ruinerait, dans la conscience des formes, le plaisir simple qu'on peut y prendre : c'est peut-être une des caractéristiques essentielles du thriller que de manifester ainsi une telle propension réflexive.
De Hitchcock à Verhoeven, de Craven à Mankiewicz, de Carpenter à Minnelli, du cinéma de Stone à celui de Wise ou de Wyler, du visage des monstres aux métamorphoses des corps, ce livre veut interroger les dimensions réflexives du thriller, leurs possibilités mais aussi leurs limites, afin de mesurer, dans un âge de généralisation - de dévitalisation ? - absolue des procédés spéculaires, la vanité ou la pertinence encore possible de tels dispositifs.
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