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Je ne savais pas encore, quand je suis montée dans l'avion pour Saïgon, que j'étais en train d'attraper cette maladie que Jean Lartéguy a appelé " le mal jaune ", mal redoutable, incurable.
Il allait y avoir désormais dans ma vie, malgré les années qui sont passées, " avant l'Indochine " et " après l'Indochine " !
Je me remettais difficilement d'un gros chagrin d'amour, le premier, le vrai, celui dont on dit que " tout est fini " quand il se termine mal, que l'on ne se consolera jamais ! Je le croyais, et c'est le coeur très lourd que je partais en exil.
Une assez jolie histoire qui se terminait très douloureusement, abandonnée par ce garçon auquel j'avais accroché mon étoile. Nous avions vécu pendant un an un grand amour que sa famille avait jugé bon d'interrompre pour des raisons économiques ; ils avaient beaucoup d'argent, je n'en avais pas ! Dans les années 50, cela comptait encore, et pour ces gens-là plus que pour d'autres.
Moi, j'étais la fille un peu seule d'une mère libérée et très jolie qui veniat de se remarier pour la troisième fois avec un vieil mai de la famille, directeur de la BNC à Saïgon.
Avec une telle introduction, nous aurions tous envie d'embarquer pour Sa¨gon, quitte à attraper aussi " le mal jaune ".
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