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Il n'est pas usuel de parler de deux types de souveraineté.
La souveraineté n'est-elle pas la forme normative moderne du pouvoir politique, comme le signale l'utilisation récurrente de l'expression : "Etat souverain " ? Et pourtant, quand Jean Bodin, juriste français du XVIe siècle, a inventé ce concept sans se douter de la fécondité qu'en révélera la modernité, un autre penseur nettement moins connu, Johannes Althusius, de nationalité allemande, confronté à une conjoncture historique bien différente, a repris la souveraineté bodinienne pour la reconnaître au "peuple organisé".
A la souveraineté comprise comme force matérielle instituée à partir d'un axe hiérarchique et centralisé, il a opposé la représentation d'une souveraineté comme puissance relationnelle, de forme coopérative et fédéraliste. Deux conceptions du pouvoir, du droit et de la société, venaient de s'ouvrir, dont la modernité n'allait retenir que la première version. Le présent essai montre comment la théorie d'Althusius questionne la prégnance de ce modèle, en instaurant une distance critique par rapport à certaines de nos croyances ou certitudes au sujet de la nature et de la finalité de l'institution politique moderne.
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