"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce qu'il faut d'audace pour changer le cours de son existence !
Comment Madeleine, paisible sexagénaire brutalement licenciée, et Camille, une jeune geek un peu paumée, un peu rebelle, vont-elles nouer une amitié improbable et s'offrir un nouvel élan ?
Jusqu'où Pietro, retraité, est-il prêt à aller pour ranimer la mémoire défaillante de sa femme ? Ce voyage sur les traces d'un fantôme dans le sud de l'Italie ne risque-t-il pas de lui faire perdre son grand amour s'il parvient à ses fins ?
Pourquoi Jean-Paul prend-il le risque d'orchestrer ses obsèques et de se fâcher avec les personnes qu'il aime le plus au monde ? Par révolte, par orgueil ou pour reconquérir son épouse, l'ardente Sophie ?
Et par quel enchantement François, jeune père divorcé, se rapproche-t-il d'Alma, la vieille dame fantasque, l'ancienne danseuse de cabaret qui lui redonnera le goût de la famille ?
Ce qu'il faut... c'est un petit grain de folie et le goût des autres.
Dans ces quatre histoires inspirées de faits réels, Olivier Auroy réconcilie les générations. Avec tendresse, il montre qu'en des temps incertains la vie peut encore réserver de belles surprises.
Quatre récits pour le prix d’un dans ce nouveau livre d’Olivier Auroy. Quatre récits qui auraient pu faire pour chacun d’entre eux un excellent roman. Quatre récits qui montrent combien la vie peut réserver de surprises…
Quatre longues nouvelles, quatre courts romans ou tout simplement quatre histoires d'hommes et de femmes qui vont choisir de changer leur destin, de ne pas accepter le déclin sans un dernier bal. À commencer par Madeleine, à laquelle son ami et collègue Pascal vient annoncer son licenciement. Le fonds de pension américain qui a racheté leur entreprise cherchant à faire des économies en visant notamment les gros salaires. Désemparée, elle se rend à la boulangerie du village, reprise par un lillois qui s'est installé là avec sa fille après une rupture. Une fille, Camille, qui a de la peine à s'intégrer et qui passe son temps à jouer à Fortnite sur son PC.
Mais elle ne manque pas de répartie et suggère à Madeleine de créer son entreprise, de lui confier ses pots de confiture - elle qui aime beaucoup cuisiner - et de voir si elle arrivera à les vendre. Le résultat s'avérant positif, le boulanger, décide de l'emmener au marché de Marly-le-Roi où elle ne tarde pas à se faire une place, soutenue par les autres vendeurs ambulants. "Sa réputation va grandissante, On apprécie ses classiques, la fraise-rhubarbe, la framboise-figue, la pêche-mûre, savamment équilibrés, qui ne laissent jamais les fruits de ces mariages se disputer leurs arômes, On loue ses audacieuses combinaisons, mangue-menthe, abricot-cardamome."
Le second récit nous mène en Italie, à Nardò, où vivent Pietro et Marcello, producteurs d'huile d'olive. Après avoir fait fortune, ils ont été confrontés à Xylella fastidiosa, la maladie qui décime leurs oliviers et qui a causé leur séparation. Pietro a alors vendu sa demeure et habite désormais dans la maison plus modeste de sa femme Luisa. Cette dernière présente des troubles de la mémoire de plus en plus alarmants que Pietro refuse de voir avant d'élaborer un plan. Il emmène Luisa en voyage...
La troisième histoire est un brin plus cynique. On y croise Jean-Paul, qui s'est affublé de grandes lunettes noires, venu assister à des funérailles célébrées par son ami le père Kervenn qui a été le témoin de tous les événements qui ont jalonné sa vie. Son mariage avec Viviane, sa première femme, puis l'enterrement de celle-ci, dix ans plus tard, le baptême de leur fils Eliott et le mariage avec sa deuxième femme, Sophie. Il ne se doute pas de la farce qui se joue en célébrant les obsèques de... Jean-Paul.
La dernière histoire se situe à Paris où vivent François et son fils Gabin. Après son divorce avec l'héritière d'une maison de cognac, il a pu conserver son appartement dans le VIIIe arrondissement. C'est en recherchant une nouvelle compagne sur les applications de rencontre qu'il se fait piéger par une septuagénaire qui a besoin d'un coup de main pour se débarrasser d'un meuble. Alma Furiosa, pour reprendre son nom de scène lorsqu'elle dansait sur la scène du Crazy Horse, va réussir à réenchanter sa vie et celle de Gabin.
Olivier Auroy nous aura laissé un peu sur notre faim. En refermant ce recueil, on se dit que l'on aurait volontiers partagé encore davantage la vie de ces personnages devenus très vite attachants. Et que l'on aura laissé au bord du chemin avec leur déraison.
https://urlz.fr/fCTw
Je viens de finir ''les déraisonnables''. Un livre qui permet de s'évader du quotidien avec 4 belles histoires. Une écriture légère au sens noble du terme, des récits prenants. A chaque fois, un scénario transgressif que l'on a envie d'accompagner. Un vrai plaisir que d'être déraisonnable!
Une nouvelle publication d'Olivier Auroy, c'est toujours un moment d'attente.
De quoi va-il nous parler ?
Est-ce une suite de l'Amour propre ?
Non, pas du tout.
Ce sont quatre histoires de déraisonnables.
Des personnages vieillissants pour qui rien n'est perdu, bien au contraire.
Certes ils ne sont pas très raisonnables, mais leurs actes parfois un peu fous, « laissent entrer la lumière ».
Madeleine, licenciée à 62 ans ; rebondit en se lançant dans la vente de ses confitures.
Sa rencontre avec la jeune Camille est déterminante.
Pietro, dans le sud de l'Italie fait face au début d’Alzheimer de sa femme.
Jean-Paul, qui veut reconquérir sa femme, simule sa propre mort.
François, jeune divorcé rencontre l'incroyable Alma qui deviendra tante Alma pour son fils Gabin.
Ces quatre récits sont pleins d'espoir.
Les liens intergénérationnels sont des moteurs pour les uns comme pour les autres.
Chaque personnage est sympathique et nous entraîne dans son aventure.
Et nous fait voyager aussi, de Fourqueux à l'Italie, de Bretagne à Paris.
Voilà un livre qui fait du bien.
Du bien dans le contexte morose où nous vivons.
Du bien dans les sorties littéraires qui trop souvent nous dépeignent des situations inspirées des phénomènes sociétaux actuels, et nous laissent encore plus déprimés.
Et puis, il y a l'écriture fluide et limpide d'Olivier Auroy qui nous restitue l'âme de ses personnages d'une manière qui semble toujours si aisée.
Un véritable souffle d'air frais.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !