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Au mois d'avril 1997, une année et demie après les accords de Dayton qui ont mis fin à la guerre, Valérie Frey et Yves Laplace ont parcouru la Bosnie, accompagnant une troupe théâtrale. Trois ans plus tard, en avril et mai 2000, pendant le retrait de l'armée israélienne du Liban Sud, les auteurs ont réalisé un voyage similaire, cette fois au Liban, parcourant le pays du Nord au Sud et d'Est en Ouest, réalisant des milliers de photographies.
Ces « arrêts sur images » ont tantôt une portée emblématique (la bibliothèque de sarajevo, le pont de Mostar, la ligne « verte » et la place des martyrs de Beyrouth en reconstruction), tantôt la valeur d'un constat (les « éclats » des grenades et des obus de mortier lancés sur les villes et les villages). Dans les deux cas cependant, Bosnie et Liban, la dépossession est inscrite au coeur même de la blessure du monde. Les Bosniaques « musulmans », les Libanais « chrétiens », « druzes », « chiites », « sunnites », réfugiés palestiniens ou travailleurs sri-lankais sont à ce titre les dépossédés.
Des textes viennent ponctuer les séquences photographiques. Ecrits, là encore, tour à tour par Valérie Frey et Yves Laplace, ils sont tantôt très personnels, tantôt ils constituent une réflexion approfondie sur ce qu'ils ont vu.
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