"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est l'histoire d'une vengeance.
L'histoire d'une fille qui affronte une bête.
Son proxénète, son violeur.
Son père.
C'est l'histoire d'une vengeance.
L'histoire d'une fille qui affronte une bête.
Son proxénète, son violeur.
Son père.
Drogues, meurtres, esclaves sexuelles, pédophilie. Au coeur d'un village qui borde l'autoroute, entre marécages lugubres et forêts profondes, un monstre se déploie.
Depuis la Souille, son repère situé au coeur de la forêt, l'Ours dirige son clan d'une poigne de fer et repousse chaque jour les frontières de son empire criminel.
Sa fille Kimy n'a qu'une obsession : attendre froidement l'heure de la vengeance. Car si personne ne se souvient de son visage, nul n'oubliera sa colère.
Dans un thriller à la densité paroxystique, Koping prend le lecteur à la gorge et connecte, page après page, les fils d'une bombe à retardement. Une onde de choc étourdissante qui fait figure d'événement dans la scène littéraire française.
EXTRAIT - INCIPIT 2012.
Ils reprennent en choeur :
" Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! " Ils l'ont encerclée, hilares, à poil. Ils sont tous là, son père, son oncle, Simplet, Waldberg, Delveau, Beloncle. Elle est à quatre pattes au milieu de la meute, fragile et nue, déchirée de sanglots. Son père la maintient par les cheveux.
Elle s'appelle Kimy.
Ce soir, on fête ses quinze ans.
Attention, ce roman est très violent ... âmes sensibles, abstenez-vous !! âmes moins sensibles, passez votre chemin ! âmes torturées et carapacées, foncez !! C'est l'histoire d'une vengeance : celle de Kimy. Violée, battue et rendue esclave par son père, son oncle et tous les clients de ce père atroce ! Sa vengeance ? glaciale ... sans limites !! On se bat avec elle ... On veut les voir tous tomber un par un ... On en devient sadique ! On espère des tortures sans nom !! Et quand ça arrive, on jubile ... En tout cas, c'est bel et bien ce que j'ai ressenti pendant toute la lecture de ce livre ! Trash, vulgaire, malsain, tabou ... et pleins d'autres qualificatifs hideux pour décrire ce roman ! coup de coeur pour ma part ! Oui, je sais ... comment peut-on aimer de pareilles satanités ? parce que ça retourne les tripes !! et moi j'aime ça !!!
Ce roman m’est tombé dessus au salon de Noeux les Mines, deux lectrices m’ont convaincus : « c’est LE roman à lire » ! Quelques jours et 392 pages plus tard : waouh ! Effectivement il faut le lire. Mais attention, malaise. Dés les premières pages tu te sens pas à l’aise dans tes baskets. Kimy fête ses 15 ans et c’est l’orgie : son père à organisé une sauterie dont il a le secret. Bon an mal an, kimy arrive sur ses 18 ans, il est temps pour elle de se venger. Mais comment mettre à terre l’Ours ? Il tient les notables du coin par les couilles (dans tous les sens du terme). Son territoire et ses activités s’étendent : proxénétisme, pédophilie (petit cadeau pour les pervers du coin), drogues, meurtres (bien maquillé). Le voilà qu’il commerce avec l’Albanais qui est loin d’être un tendre.
Par le plus grand des hasards kimy fait la connaissance d’Henry, professeur, qui se remet difficilement d’un « accident de la vie ». Deux âmes blessées, torturées qui errent à la recherche d’une survie. Ils se sont bien trouvé ces deux là. Que la vengeance commence…
Je ne vous dirais rien de plus sur le déroulé de l’histoire. Il faut la lire et se laisser porter. On est tour à tour écœuré, déstabilisé, bousculé, il y a même quelques larmes. L’auteur t’entraine à sa suite sans te laisser de répit. Tu as peur pour Kimy, tu espères pour elle, tu guettes pour elle. Ton empathie va aussi vers Henri. Quelles douleurs, quelles souffrances il porte en lui.
Dans les dernières pages, les dernières lignes l’auteur te retourne comme une crêpe. Tu l’as pas vu venir, t’avait oublié ce « détail ».
Malgré le(s) thème(s) difficiles de ce roman, j’ai pris plaisir à découvrir cet auteur. J’ai hâte de lire son prochain roman. Qu’on se le dise : auteur à suivre !
Un roman qui cogne fort. Dès ses premières lignes, on sent qu'on va être amené à s'immerger dans un monde vicieux, d'une cruauté sans nom, d'un mal absolu. une histoire violente et bouleversante jusqu'à la toute fin qui nous arrache les cheveux par poignées.
2012 : Kimy, 15 ans est violée par son père, son oncle, et des amis de ceux-ci. Premières pages, dures et percutantes. On est directement plongé dans l’ambiance du livre.
Septembre 2015 : Kimy a 18 ans est vit dans un petit village, Viaduc sur Bauge. Bienvenu en enfer !
Elle y vit avec son père Jacky Mauchrétien, “l’ours”, un être abject, trafiquant en tous genre, propriétaire d’établissement de nuit et exploitant forestier. Tueur, violeur, proxénète, vous serait d’accord avec moi, l’homme parfait, il nous vend du rêve ! Elle n’a qu’une obsession, se venger de ceux qui lui on fait du mal !
On découvre que l’enfer est sur terre et qu’il se trouve dans ce petit village ! Là, vivent tranquillement des monstres, qui corrompent, abîmes leur entourage. Ils n’ont aucune morale, et ont la joie de posséder tous les vices possibles et inimaginables existant sur terre.
Un livre violent, percutant. L’auteur ne nous épargne pas, en n’omettant aucun détail des sévices infligés aux victimes.
Mais quelle claque on prend en lisant ce roman. On plonge très vite dans l’horreur, la violence et surtout dans ce qu’il existe de plus noir et sale chez l’homme, un monde où la pitié n’existe pas et n’a surtout pas sa place.
Un coup de cœur absolu pour ce livre de dingue. Âmes sensibles s’abstenir.
Trois mots suffiraient pour moi à résumer ce roman noir : BRUT EN DECOFFRAGE!
Il est des livres que l’on peut qualifier de « claque », de « choc » littéraire,.. et bien, je peux vous certifier que celui-ci en est un littéralement pour moi. J’entends déjà les plus prudes crier au désarroi face au déchaînement de violences contenues dans ce livre. Mais, dois-je vraiment vous rappeler que nous sommes dans le monde réel et non dans un épisode des Bisounours ou de Candy ?!
Dès sa publication chez Ring, ce livre a créé l’émoi parmi les lecteurs et particulièrement, chez les blogueurs littéraires. Devant tant d’effervescences, j’aime prendre mon temps et ne pas me plonger dans un livre trop vite alors qu’il est encore sous tous les feux des projecteurs. Evidemment pour ce cas-ci, cela a été un peu difficile car, malgré sa parution en 2016, il n’est pas rare de voir encore chaque jour un avis ou l’autre partagé sur les groupes de lecture de Facebook ou en photo sur Instagram et ce, chaque jour !
Il était donc venu le temps d’enfin l’ouvrir car je risquais de devoir attendre 150 ans avant de pouvoir enfin être confrontée à l’histoire de Kimy, dont la quatrième de couverture laisse présager violences et sexe.
Effectivement, le résumé est à la hauteur du récit mais en même temps, j’ai adoré ma lecture. C’est là que vous vous dites que vous lisez en fait les lignes d’une psychopathe ? Mais c’est tellement bouleversant que j’en ai été scotchée. Ayant eu une grosse panne de lecture en ce mois d’août, j’ai pu constater qu’elle m’était apparue une fois la dernière page tournée… Ce thriller ne laisse donc définitivement pas personne indifférent.
Ce que j’ai trouvé particulier dans cette histoire est le fait d’avoir planté son décor en France et donc, si près de moi. J’avais déjà eu l’occasion de lire des romans très gores mais cela se déroulait généralement aux Etats-Unis ou dans les pays nordiques. Se retrouver avec une histoire si proche de chez nous, fait qu’on se rend compte que les plus horribles choses peuvent pourtant se dérouler aux coins de notre rue.
A lire de telles atrocités, on est tenté de se dire que l’auteur doit être quelqu’un de machiavélique. Et bien détrompez-vous! Pour l’avoir rencontré, je peux vous dire que Mattias Koping est tout à fait adorable, assez timide mais bien dans sa tête. Il est très proche de ses lecteurs, vous pouvez le constater par vous-même sur les réseaux sociaux. Ayant craqué cette année à la Foire du Livre de Bruxelles, j’ai directement acheté son thriller suivant : « Le manufacturier ». S’il est aussi bon que « Les démoniaques », cela m’assurera quelques nuits d’insomnie….
Tu crois aimer le roman noir ? Dis-toi que tant que tu n'as pas lu Mattias Köping, tu n'en sais rien.
Là, on est dans le level ultime du noir.
Les dix premières lignes donne le ton, insoutenables. Si tu ne refermes pas le bouquin après les avoir lues et que t'as survécu aux trente premières pages, tu vas lire un roman- expérience qui va te fracasser la tête et le bide ... inceste, viols, proxénétisme, pédophilie, drogue ... dans une densité de violence paroxystique assez inédite . En tout cas pour ma part, je n'avais jamais lu un bouquin aussi trash qui t'imprègne des images sordides dans les pupilles tant l'écriture est percutante, soignée et cinématographique ; j'ai rarement découvert des personnages catégorie « méchant » aussi abjects, aucune empathie n'est possible ( ou alors t'as un sérieux problème ).
Mais attention, je ne considère absolument pas que filer un uppercut au lecteur soit une qualité. Comme il très facile de faire pleurer dans les chaumières en invoquant des morts d'enfants ou du grand amour, il est très facile aussi d'abrutir le lecteur dans une course à l'ultra-violent, facile d'aligner les situations insoutenables.
Avec Les Démoniques, rien n'est gratuit, Mattias Köping ne tombe jamais dans cette facilité. Car il y a comme un effet purge dans ce récit, y a de la lumière dans toute cette crasse. Il y a une trouée dans le noir, il y a un chemin de rédemption. Les notes d'humanité sont portées par les très beaux personnages de Kimy et Henri, dès le début de leur rencontre par le biais de la lecture, salvatrice comme jamais. Kimy. Incroyable Kimy. Complexe Kimy qui découvre la douceur tout en étant animée par une haine motrice et un désir de vengeance irradiant.
Un soleil noir à part dans la littérature thriller, un choc thermique virtuose.
Vous êtes prévenus.
Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture en lisant ce roman, mais attention, cependant, je ne le conseillerais pas à tout le monde. En effet, c'est un roman vraiment noir. On parle ici de viol, de prostitution, de violence, de drogue, d'inceste, de violences multiples, de manière très crue, et ça peut choquer les lecteurs les plus sensibles.
Les +
* Le thème principal de la vengeance, qui est super bien abordé.
* Des personnages percutants.
* La plume de l'auteur est très visuelle et fait passer de nombreuses émotions.
* Une histoire riche en action, en surprises, en rebondissements et en émotions.
* Des passages très crus mais percutants, qui font ressentir dégoût, colère ou tristesse...
Les -
* Peut-être un peu trop de longueurs au début du roman
* Mon manque d'attachement aux personnages, bien que j'ai eu de la compassion pour eux
* Un peu prévisible par moments
Pour conclure, j'ai énormément apprécié Les Démoniaques, un roman fort et percutant qui me fait ressentir beaucoup de choses, mais qui était aussi un peu dur à lire sur le plan émotionnel. Je le conseille seulement aux lecteurs avertis. Ce qui est le plus dur, c'est que le roman est terriblement réaliste. Les personnages, l'histoire, la plume de l'auteur, tout était fort et profondément touchant dans ce roman.
Rassurez-moi : on peut être accro à une histoire sordide de proxénètes-dealers doublés de pédophiles tout en étant sain d'esprit ?
Rassurez-moi : on peut tourner avec frénésie les pages d'un roman d'une noirceur abyssale tout en trouvant par ailleurs que la vie est belle ?
Rassurez-moi : on peut se délecter de personnages qui n'ont plus rien à voir avec l'humanité et que les animaux eux-mêmes ne reconnaitraient pas comme les leurs tout en s'émouvant devant des vidéos de chatons sur internet ?
Rassurez-moi : on peut ne pas vouloir que les Démoniaques ne se terminent tout en se demandant si on n'aurait pas préféré ne jamais commencer ce livre ?
Rassurez-moi : on peut avoir adoré ce roman tout en l'ayant détesté ?
Je viens de passer 372 pages à lutter entre plaisir et dégoût et à me demander ce qui ne tournait pas rond chez moi pour lire un tel livre et à me dire en même temps que c'était pour éprouver des émotions aussi fortes que celles-là que je lisais.
Vous l'aurez compris : mon cerveau, mon coeur et moi-même sortons rincés de cette lecture mais plus vivants que jamais.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
Bonjour Musemania , il est sûr que je n'achéterai pas "les démoniaques " mais en revanche vous en parlez si bien que je le conseillerai à certaines de mes amies . Belle journée