80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les prestigieuses et puissantes abbayes messines, Saint-Arnould, Saint-Vincent, Saint-Clément et Saint-Symphorien, ont toujours fait de l'ombre aux multiples couvents que comptait la cité patricienne au milieu du Moyen Âge. Installés dans un contexte nouveau, implantés dans une société peu encline à les recevoir et à les entretenir, moines et moniales en ont profondément transformé le tissu et l'aspect. Hérissée de campaniles et de clochers, Metz médiévale devient une ville où les ordres mendiants, hospitaliers, voire enseignants, disputent à la bourgeoisie et aux clercs séculiers le guidage dans la voie du salut. Ces couvents sont des foyers de prière, d'architecture et d'art : les Célestins, les Carmes, les Clarisses et les Trinitaires ont orné leurs « maisons » de statues, d'épitaphes sculptées et ornées, d'objets liturgiques, dont certains font actuellement la fierté et l'attrait du musée de la Cour d'Or. La période de la Réforme catholique et du « siècle des saints » a été tout aussi productive et marquante. Aux générations présentes et futures de préserver et valoriser ce qui subsiste.
Cet ouvrage incite à la promenade mémorielle dans les rues de la cité, dans les quartiers d'outre-Seille et d'outre-Moselle, avec un regard particulier et bienveillant sur ce qui a parfois focalisé la colère et les sarcasmes des contemporains « hostiles à la moinerie ». C'est aussi un répertoire commode avec glossaire, qui dévoilera pédagogiquement un aspect méconnu du Metz que nous avons perdu.
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