Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
Pékin vous a donc déçue quand vous l'avez vue la première fois ?
Déçue ? Pire. Mon coeur, de saisissement, faillit changer de place. J'arrivais de ma province natale et je croyais Pékin murée d'ivoire, dallée de nacre. Or, j'entrais dans une ville énorme aux maisons basses et grises entre des remparts noirâtres... Les toits fumaient, gris aussi, semblables à des ramiers au repos sous les arbres, les milliers d'arbres de Pékin. De cette métropole couleur de cendre, quelle cendre tomba sur ma joie ! De plus j'arrivais en pleine guerre civile. Ah ! ces heures terribles !
Et, prise à la glu des souvenirs, ne pouvant leur échapper, pâle, agitée, Maman Chine nous fit les confidences auxquelles, dans les pages qu'on va lire, j'ai laissé leur forme familière et directe.
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