80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Encore une fois, je crois entendre des pas, dans notre dos. Sans prévenir, je saisis la lampe de poche des mains d'Évelyne et me retourne. À environ une vingtaine de mètres de nous se tient une grande silhouette anguleuse, portant un long imperméable noir.
Mon estomac se noue quand je distingue le visage blanc, les lèvres et le nez rouges, les che- veux en broussaille... et la canne.
Et mon coeur cesse de battre quand le rire, aussi sinistre que spectaculaire, éclabousse les parois de ce passage. À la fois guttural et aigu, il fait naître la chair de poule sur mes bras. Cette créature n'est l'imitation de personne, c'est un original.
C'est un menvatt. Un vrai, pas un X, comme moi et les autre clowns de la Cité. » Les enjeux sont grands pour un clown vengeur de la Cité, pas même un « vrai » menvatt, plutôt un pâle calque des redoutables Odi-menvatts. En proie aux doutes et au questionnements, sa fragilité pourrait bien lui être néfaste...
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