80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Je me souviens que, chez mes parents, je ne pouvais pas dire de vilains mots, je ne pouvais pas rigoler sans raison, je ne pouvais pas mettre les coudes sur la table, je ne pouvais pas écouter la musique que je voulais et aussi fort que je le voulais, je ne pouvais pas acheter de disques de musique moderne ou des magazines, je ne pouvais pas refuser de manger ce qu'il y avait dans mon assiette, je ne pouvais pas sortir le vendredi soir ou le samedi soir, je ne pouvais pas sortir le dimanche après-midi après l'église, je ne pouvais pas inviter des copains d'école à la maison, je ne pouvais pas avoir de vélomoteur, je ne pouvais pas laisser mes affaires traîner, je ne pouvais pas refuser de faire ce que mes parents me demandaient, je ne pouvais pas ne pas rentrer à la maison, je ne pouvais pas m'habiller comme je voulais, je ne pouvais pas rester en ville entre midi et 2 heures, je ne pouvais pas avoir de mauvaises remarques dans mon carnet scolaire, je ne pouvais pas avoir une mauvaise note de conduite en fin de semestre, je ne pouvais pas dire ce que je pensais, je ne pouvais pas faire ce que je voulais et quand je le voulais, je ne pouvais pas faire de bruit, je ne pouvais pas faire attendre mon père, je ne pouvais pas pleurer quand il me frappait, je ne pouvais pas lui répondre, je ne pouvais pas lui parler.
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