"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cameron, adolescent qui a un père dangereux voire psychopathe, passe son temps à fuir avec sa mère le danger que cet homme représente dès qu'il se rapproche. C'est ainsi qu'ils vont aller vivre dans un coin perdu, dans une ferme un peu délabrée, et surtout inquiétante. Pour Cameron c'est surtout l'angoisse des changements de collèges qui le taraude avec, au mieux la solitude, au pire le harcèlement. Dans son nouveau collège, Cody et sa bande de suiveurs minables aboient sur son passage.
Tout inquiète Cameron dans ce nouvel environnement, que ce soit Sinclair le sinistre propriétaire ou les ombres qu'il croit distinguer dehors la nuit, jusqu'à ce petit garçon à bonnet de Davy Crockett qui semble roder dans la grange, ou encore la trappe du grenier condamnée au plafond d'une des chambres. Avec toujours l'angoisse du père qui pourrait les retrouver.
Étrangement, des bribes du passé semblent errer dans le présent, tel cet étrange petit garçon ou encore ce qui certains soirs ressemble à des aboiements dans le lointain. Cameron décide d'en apprendre plus sur cette maison dans laquelle il se sent constamment observé mais va aussi tenter d'éclaircir la mort étrange autant qu'horrible de l'ancien propriétaire de nombreuses années auparavant, après le soi-disant départ de sa femme et de son fils que personne n'a jamais revus.
On oscille entre paranormal et folie dans cette histoire en se demandant où est la vérité, où est la raison. C'est passionnant, le suspense est distillé savamment, les moments d'angoisse au rendez-vous, c'est une histoire qui se dévore avec une fin ébouriffante. J'ai énormément aimé ce roman jeunesse ! Comme quoi, il ne faut pas s'arrêter à ça. Nombre de romans estampillés jeunesse sont passionnants quel que soit l'âge qu'on a.
Un roman suspense qu'on lit facilement, l'histoire de Cameron qui vit avec sa mère suite à leur fuite du a la violence du père, ils sont contraint de déménager souvent afin qu'il ne les retrouve pas.
Les voilà arriver dans un petit village "au creux du loup", ils vont habiter dans une vieille ferme, mais très vite Cameron va sentir que quelque chose n'est pas normal.
Dans son nouveau collège, certains élèves se moque de lui en aboyant et Cameron va devoir faire face à d'horribles rumeurs qui vont le mener à faire sa propre enquête.
Il entendra des voix, il aura des visions et sera peuplé de cauchemars terrifiants et va rencontrer le fantôme du jeune garçon qui habitait là avant lui.
Il va découvrir d'horribles secrets cachés et va décider de recontacter son père afin de lui faire part des ses craintes, horrible erreur car toute l'histoire va alors prendre son sens et Cameron va le regretter amèrement.
Un thriller qui nous tient en haleine avec une fin étonnante.
En lisant la quatrième de couverture et en voyant le logo des éditions Macadam, je me suis dit qu'il s'agissait certainement d'une chouette petite histoire de fantômes destinée à la jeunesse, sans prise de tête et à lire au coin du feu quand il pleut dehors. Au contraire, j'ai été bluffée par la maturité du récit pourtant écrit à la première personne par un adolescent. Ce roman traite avant tout de la violence intrafamiliale, de la capacité d'un parent à faire du mal à son enfant afin de blesser son ex-compagnon. Tout au long de l'histoire, il est impossible, pour le lecteur, de savoir si le narrateur perçoit réellement la présence d'un fantôme ou s'il imagine tout. Pour un roman jeunesse, l'histoire est très sombre et triste. A l'image de la ferme où se déroule l'action, on se sent isolé, seul et démuni face aux épreuves rencontrée par le protagoniste.
Depuis que Cameron habite seul avec sa mère, cette dernière vit dans la crainte que son ex-mari les retrouve. Elle se sent sans cesse traquée et tous deux déménagent donc très souvent, pour que le père ne retrouve pas leur trace. Cette fois-ci, la mère de Cameron a trouvé une cachette idéale : une vieille ferme dans un village perdu. Mais, dès les premiers jours, Cameron sent une présence. Son père les a-t-il retrouvés ou la ferme est-elle hantée ? Le jeune adolescent va alors mener l'enquête sur le passé de la demeure. Et ce qu'il découvrira fait froid dans le dos…
Les Chiens est un roman qui allie frissons et enquête. Il vous plongera dans une atmosphère sombre et inquiétante, sans pour autant être un vrai livre d'horreur (il n'y a rien de terrifiant : c'est juste assez pour vous mettre dans l'ambiance). C'est une lecture qui m'a passionnée car on ne sait pas trop que penser de tout ce qu'il se passe : y a-t-il vraiment un fantôme dans cette ferme ou s'agit-il uniquement de Cameron qui a une imagination trop débordante ? Si, au début, je me fiais à ce personnage et avais envie de le croire, j'ai commencé à douter au fil des pages. En effet, sa mère le croit fou et nous, lecteurs, nous demandons si elle n'a pas raison. Sur la quatrième de couverture, on peut lire une citation de Melvin Burgess qui dit : "Jusqu'à la dernière ligne, je me suis demandé où s'arrêtait la réalité et où commençait l'imaginaire". C'est exactement ce que j'ai ressenti et, comme j'aime beaucoup ce côté "thriller psychologique", j'ai vraiment été conquise.
C'est également un livre au rythme intense : les chapitres sont assez courts et, comme il n'y a que 300 pages, il n'y a aucun temps mort. C'est typiquement le genre de livre où on se dit à la fin d'un chapitre : "Allez, encore un petit dernier !". Le suspense est là et, personnellement, j'avais tant envie de découvrir le fin mot de l'histoire que je l'ai littéralement dévoré. La petite touche de surnaturelle est parfaite, elle est suffisamment en retrait pour qu'on ne tombe pas dans du fantastique pur, mais elle est assez présente pour nous faire, une fois de plus, douter de Cameron. Quant à la fin… wahou, je ne m'y attendais pas ! Les trente dernières pages sont particulièrement géniales et j'ai adoré le sentiment de qu'on finit avec une boucle bouclée.
Ce n'est généralement pas le genre de choses que je dis dans une chronique, mais je voulais juste faire une parenthèse concernant la qualité du livre, que je trouve très bonne. Les pages sont épaisses, la police d'écriture relativement grosse et du coup il est très agréable à lire. J'aime beaucoup le titre également, qui prend tout son sens assez rapidement.
En conclusion : Une excellente lecture, qui vous fera bien frissonner ! Ce n'est pas un genre que je lis souvent, mais ce livre m'a donné envie d'en découvrir d'autres dans ce style.
L'avis des Rêveurs et Mangeurs de Papier :
http://revesurpapier.blog4ever.com/les-chiens-de-allan-stratton-1
Cameron et sa mère passent leur temps à fuir. A fuir un père et un mari dangereux. Cette fois-ci, ils emménagent dans une ferme isolée au beau milieu des champs de maïs, là où il ne pourra pas les retrouver. Mais Cameron en a assez de cette situation, il se sent seul et ne comprend pas pourquoi on l'éloigne de cette manière de son père qui lui manque. Et puis... sa nouvelle maison n'est pas franchement rassurante... Il sent une présence...
Très vite attirée par la couverture au décor sinistre, je me suis dit que c'était exactement la période pendant laquelle j'aimerais lire ce roman. Histoire de se faire quelques frayeurs! Mission accomplie : frissons, mystères et sombres secrets sont au rendez-vous.
J'ai d'abord eu un peu de mal avec Cameron au début de l'histoire. C'est un ado un peu perdu, perturbé, et j'ai eu du mal à comprendre qui il était, à me faire une idée de son caractère. On est dans sa tête et on sent que c'est une personne fragile qui vit mal la paranoia de sa mère, ces départs précipités, cette fuite. A chaque fois, il doit laisser sa maison et ses amis derrière lui, entrer dans une nouvelle école et recommencer. Encore et encore. Lorsqu'il nous fait part des brefs souvenirs plus ou moins agréables qu'il a avec son père, j'ai eu plus de facilités à le comprendre et à m'attacher à lui. C'est un roman qui évoque la violence conjugale et surtout, ses répercussions psychologiques. La situation familiale de Cameron nous touche et nous fait comprendre petit à petit son comportement.
Comme sa mère, Cameron a tendance à s'imaginer des tas de scénarios. Il se flanque la frousse tout seul et du coup on ne sait jamais si c'est son imagination qui lui joue des tours, où si il y a vraiment de quoi avoir peur. Vivre dans une telle demeure, isolée, sur laquelle des rumeurs courent, n'aide bien évidemment pas. Cameron pense qu'il y a quelqu'un qui l'observe. Il entend une voix, il sent une présence. Celle d'un enfant, qui s'appelle Jacky, et qui a laissé ses dessins dans la cave. L'imagination de Cameron s'emballe et il se réfugie dans son monde. L'auteur joue beaucoup avec ça et on est dans l'incertitude totale. Est-ce que c'est arrivé? Jacky existe t-il seulement dans sa tête? Perd-il la tête?
Pour se rassurer, Cameron part à la recherche de la vérité. A partir de ce moment là, je ne pouvais plus lâcher ma lecture. On ne cherche plus seulement à savoir si Cameron est fou. On veut également découvrir ce que cache cette ferme, ce que l'étrange voisin et propriétaire M.Sinclair pourrait bien cacher lui aussi. Les rumeurs parlent de disparitions, de meurtres, et de chiens.... Cameron commence à fouiller pour connaître l'histoire de la ferme, et l'histoire du petit Jacky. Il met alors le nez dans une affaire familiale des plus étranges, voire même inquiétante. J'ai vraiment aimé son obstination. Le voir aller jusqu'au bout pour se libérer, pour libérer Jacky, même si tout le monde le croit dérangé. On angoisse avec lui au fur et à mesure des découvertes. Et la pression se relâche seulement dans les dernières pages. Dans lesquelles on retrouve un équilibre pour Cameron, un peu d'espoir et après lesquelles on peut enfin respirer!
VERDICT : Une lecture frisson comme je les aime, c'est à dire sans être trop trop effrayante. J'ai réussi à dormir ensuite, ouf! Elle entre d'ailleurs dans la catégorie des thrillers destinés aux adolescents, alors si vous êtes un peu froussard c'est parfait!
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