80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
16 mars 1244.
Une âcre fumée s'élève du bûcher dressé au pied de la citadelle de Montségur. Ses défenseurs, après plusieurs mois de siège, se sont rendus aux troupes royales. Les deux cents hommes et femmes qui viennent de périr brûlés vifs sont tous des cathares. Ce nid d'aigle pyrénéen était leur dernier refuge. Il restera le symbole du Languedoc ravagé par la croisade. Conflit religieux, comme le pensait Voltaire ? La doctrine cathare, fondée sur la dualité entre monde visible et royaume des cieux, rejetait l'Eglise de Rome comme corrompue.
Mais Philippe Auguste et ses successeurs n'attendaient qu'une occasion pour reprendre en main une Occitanie qui leur échappait. Le développement de l'hérésie a albigeoise " leur fournit le prétexte de ce qu'il faut appeler une guerre de conquête, voulue par le pape, et dont les barons du Nord furent l'instrument funeste. S'appuyant sur les témoignages contemporains des événements, Roger Caratini fait revivre alliances, batailles, trahisons et massacres qui décidèrent du sort de la rébellion occitane.
Réfutant l'opinion commune d'un conflit idéologique, il dévoile les manoeuvres de monarques prédateurs et montre comment, sur les cendres de l'hérésie cathare, se dressa la forteresse du royaume de France.
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