"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pourquoi Jacques le Majeur s'assure-t-il de ne pas être suivi lorsqu'il sort de l'édifice Cadbury en ce dimanche du 6 novembre, coiffé d'une perruque blonde et vêtu d'un grand manteau sombre ?Pourquoi a-t-il les nerfs à vif lorsqu'il place sur le siège arrière de la Toyota un tableau vierge ?Il est pourtant un habitué des dimanches de « peinture en direct » aux Foufounes Électrique. Qui sont ces gens qui le poursuivent ?Au moment où le pinceau prend contact avec la toile, tout ce qui semblait faire la queue à l'entrée de son cerveau lui apparaît en un défilé de souvenirs et toute sa vie monte en lui. Il redécouvre alors ses amis d'enfance, ses femmes, sa mère, son père, ses amours perdues ; il revit sa rencontre avec Eko. Transporté chez sa psychologue, il revoit sa vie et se sent happé par le manque, l'absence, le vide, le néant tellement c'est grand, tellement grand que tout ce qui y vit est aveuglant. Étant trop présent à lui-même pour désirer s'y perdre, Jacques s'y voit mourir, car il y a à l'intérieur, intégrée à son désir, à sa grande soif, une lumière trop violente pour contenir toutes ses questions.Mais qui est Eko et pourquoi disparaît-elle du jour au lendemain ?
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