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Les bagarres de Nîmes

Couverture du livre « Les bagarres de Nîmes » de Michel Renouleaud aux éditions Nouvelles Presses Du Languedoc
Résumé:

Combien de fois avons-nous entendu à propos des sujets les plus divers : « Oui, mais à Nîmes c'est pas pareil ! » Entendez par là qu'il existe un particularisme nîmois, que c'est comme cela depuis la nuit des temps et qu'il faut faire avec...

En 2 000 ans, et un peu plus, il s'en passe des... Voir plus

Combien de fois avons-nous entendu à propos des sujets les plus divers : « Oui, mais à Nîmes c'est pas pareil ! » Entendez par là qu'il existe un particularisme nîmois, que c'est comme cela depuis la nuit des temps et qu'il faut faire avec...

En 2 000 ans, et un peu plus, il s'en passe des choses dans une ville. L'histoire de Nîmes est donc jalonnée d'événements de toute nature, petits et grands, dont un nombre relativement important d'épisodes violents. Certains ont traversé les siècles, comme « la Michelade » qui, fin septembre 1567, a vu les « religionnaires » se livrer à une véritable Saint- arthélemy à l'envers et avant l'heure, massacrant une centaine de catholiques. Mais il y a eu d'autres affrontements, avant et après. Michel Renouleaud a extrait des ouvrages consacrés à la capitale gardoise quelque-unes des bagarres les plus significatives. Il y a ajouté plusieurs chapitres contemporains. Car, à Nîmes, on a conservé un certain goût pour les empoignades. Sans doute, de nos jours, celles-ci ne se terminent plus dans le sang. Elles n'en demeurent pas moins vives. On se jette à la figure des arguments définitifs. On inonde les médias de communiqués. On pétitionne. On organise des rassemblements de protestation.
Un ministre de l'Intérieur sous le Second Empire avait déclaré, à la tribune du corps législatif, que « Nîmes est une ville où l'ordre public est plus facilement compromis que dans toute autre partie du territoire. » Il avait peut-être mis l'accent sur une des singularités de la cité des Antonin.

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