80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En ce printemps de 1738, un navire venu de France s'approche de Québec. À son bord, un passager scrute non sans trépidation cette nouvelle terre où il a choisi de vivre. Il a peut-être raison de trembler, car il voyage sous une fausse identité. D'abord, ce n'est pas un adolescent, comme son déguisement le laisserait croire, mais une jeune femme.
Quand elle est sommée de dire qui elle est, Esther Brandeau se lance dans un étonnant récit. Il y est question d'enfants perdus dans un naufrage, de marins aveugles en proie à la passion amoureuse, de sultans cruels qui broient les os de leurs esclaves pour renforcer le mortier de leurs prisons, de traversée du désert et de nomades au grand coeur, bref, de toutes les merveilles qui peuplent le vaste monde.
Personne ne la croit, mais tout le monde est fasciné. Pour sa part, la jeune femme découvre une société qui vit engoncée dans les préjugés et déchirée par les jeux de pouvoir. Mais il y a cette lumière du ciel au-dessus de Québec, ces quatre saisons bien distinctes, comme les humeurs du corps, et les figures silencieuses des Indiens qui se tiennent aux portes de la ville et dont elle rêve de partager la vie aventureuse.
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