Six mois après le dénouement de « l'affaire Baralando », Charline et Adèle sont appelées en renfort pour enquêter sur la disparition d'un élève du lycée Sainte-Croix, établissement bourgeois d'Aix-en-Provence.
Seulement voilà, les deux associées de « A&C Détectives » sont fâchées. Charline est en pleine crise existentielle et a décidé de tout laisser tomber, que ce soit le métier de détective ou ses études ; Adèle, elle, est infiltrée comme professeure de mathématiques à Sainte-Croix, et va faire équipe avec Renan, un charismatique commissaire de police.Alors que l'affaire prend un tournant inattendu, les deux copines acceptent finalement de mettre leurs différends de côté, bien décidées à élucider cette disparition.
Charline, avec ses jeans pattes d'éph' et ses baskets fluo, se retrouve alors élève de Terminale S, et les deux détectives nous entraînent à nouveau dans leurs histoires rocambolesques, pour notre plus grand bonheur.
Détective privée, Charline se fâche avec son amie et associée Adèle : cette dernière a entretenu en secret une liaison amoureuse avec le coupable dans leur dernière enquête.
Mais quand Adèle se retrouve empêtrée dans une affaire concernant la mort d'un lycéen, Charline ne peut pas s'empêcher d'intervenir. D'autant que cette fois son amie a cédé aux charmes du commissaire qui dirige l'enquête...
Un polar dans une collection Humour ? Disons-le tout net, ni l'intrigue, ni l'humour ne sont à la hauteur... Où sont Sophie Hénaff et ses Poulets grillés ?
Les personnages de Charline, d'Adèle et de son commissaire sont caricaturaux ; mais, même en forçant le trait, les deux autrices ne parviennent pas à leur donner un personnalité marquante. Les lycéens d'un établissement privé sont des archétypes d'enfants de la bourgeoisie locale ; des personnages sans grand intérêt...
L'intrigue est naïve, plate et sans ressort ; l'humour absent...
Seule l'écriture sauve un peu le roman. J'envisageais de renoncer dès les cents premières pages ; je suis quand même allé jusqu'au bout, mais en me disant que la pauvreté de l'histoire et celle des personnages gâchent le talent des autrices.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.unblog.fr/2022/12/21/lache-laffair-c-catarsi-et-a-hurteaux-helene-jacob-collection-humour-talent-gache-plutot/
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