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Les apatriés n'appartiennent plus au pays qu'ils considéraient comme leur patrie. Poussés à partir, ils ne se reconnaissent pas et ne sont pas reconnus dans le pays qui les accueille. L'Algérie « française », avec deux guerres, de conquête puis d'indépendance, et cent trente ans de territorialisation, marque l'inauguration du colonialisme moderne.
Trois communautés y ont coexisté : pieds-noirs, harkis et Algériens. Les pieds-noirs furent victimes, beaucoup plus que complices, d'un statut politique octroyé par le colonialisme. Ils durent fuir après les accords d'Évian. Parmi les harkis qui restèrent, un certain nombre furent massacrés ; ceux qui parvinrent à aller en France furent mis en camp de rétention. Les migrants algériens, exilés après la paix, devinrent des ouvriers que des sous-traitants fournissaient aux entreprises.
Les auteurs étudient ces histoires de colonisation puis de décolonisation, ainsi que leur impact sur les subjectivités individuelles et collectives, en lien avec la dynamique inconsciente des conflictualités psychiques.
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