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« Comme les disques de vinyle, notre mémoire a deux faces. La face A regorge des tubes du temps passé. Sur la face B sont gravées des mélodies discrètes et discordantes. » Années 1970, deux adolescents dépareillés dans une petite ville française. Zoran, d'origine croate, obsédé par les filles et les grosses cylindrées. Ponthus, timoré et petit-bourgeois. À cet âge on ne choisit pas ses amis. Les années filent sur les départementales de la vie. Ponthus part ; Zoran reste. D'un côté, la province spongieuse et rassurante ; de l'autre, Paris, désirée et redoutée. Faut-il s'engluer ou renaître ? Mais un lien unit les deux amis comme un fil électrique dénudé. Ponthus et Zoran ne se croisent plus que par hasard, irrémédiablement différents. Pourtant, ils partagent un secret. Roman de formation et des désillusions, Les Amis de passage exhume les détails et les frissons d'une amitié asymétrique. Le temps n'efface pas tout. Demeure tout ce qui nous lie, nous délie, nous relie.
Flirtant parfois avec l’essai de sociologie, c’est avant tout un livre sur l'amitié, même lorsque celle-ci est erratique, difficile, peu évidente. C’est un roman qui parle tout simplement des Hommes, de ce que nous sommes, de ce que nous voulons (ce qui n’est jamais évident à cerner). Ce sont aussi des rappels de notre jeunesse, des interrogations, et finalement, beaucoup d'humanité. Des thématiques passionnantes qui souffrent un peu d’une narration un peu froide – presque clinique – et des personnages qui peinent à être attachants.
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