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Johann Rettenberger, connu sous le nom de « Pumpgun-Ronnie », le braqueur au masque de Ronald Reagan, vient de s'échapper. Il court kilomètre après kilomètre, laissant derrière lui la ville et la lueur des gyrophares de ses poursuivants, alors que devant lui s'étend un paysage de champs et de forêts dans lequel il s'enfonce et disparaît. Enfin, il peut allonger ses foulées et comme pour un marathon ne plus effleurer la terre que de la pointe des pieds. Il lui semble qu'il vole au-dessus des sentiers qu'il emprunte.
« Je ne laisserai pas la fatigue s'emparer de moi », épigraphe empruntée à Kafka, donne d'emblée le ton du roman de Martin Prinz. Inspiré de faits réels qui ont défrayé la chronique autrichienne à la fin des années 1980, L'Envolée belle s'intéresse moins aux motivations et à la psychologie du protagoniste qu'à cette fuite, scandée par le rythme de la course. Course qui conduit inexorablement Johann Rettenberger à la mort, dernier envol de celui qui aurait aimé ne jamais toucher le sol que du bout des pieds. Sous la plume de Martin Prinz, ce sont les voleurs de légende (de Robin de Bois à Jesse James) que rejoint son héros dans sa fuite comme dans sa fin.
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