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Chaque 27 juillet, Barnabé Quills organise une fête somptueuse dans sa propriété dominant l'océan.
Cette année, la ville côtière de Black, en Californie, est en émoi. Lors de la fête annuelle, la jeune Théa Vogue a sauté dans le vide.
Pour son troisième roman, Alia Cardyn nous plonge dans le quotidien d'une petite ville et de 27 juillet en 27 juillet, nous explique le choix de Théa.
Servi par une écriture ciselée, un magnifique roman sur l'amour, la filiation, la construction de soi... ainsi qu'un de ces dénouements inoubliables dont Alia Cardyn a le secret.
Théa a perdu sa maman alors qu'elle n'avait que cinq ans et depuis elle vit avec son père et Madeleine la gouvernante.
Un père qui l'ignore, qui ne lui fait jamais un baiser, jamais une caresse, jamais un câlin sait-il seulement qu'elle est là près de lui.
Quand le médecin a annoncé à Jill la récidive de son cancer celle-ci décide d'écrire sa vie et Théa apprend que sa maman a été mal aimée, rejetée par ses parents et qu'elle a manqué de beaucoup d'amour et de confiance en elle.
Pourquoi les gens ne peuvent-ils pas aimer ? Pourquoi manque t-on de confiance en soi ? Que faire pour montrer aux autres que l'on existe ?
Que va décider Théa pour que son père la VOIT ?
Un roman sur le manque d'amour et le mal-être qui, malheureusement est le quotidien de beaucoup de personnes et qui fait que la vie part dans tous les sens mais pas le bon.
Des situations un peu confuses mais le sujet est bien traité , la lecture agréable .........
Cette lecture fut vraiment particulière pour moi.
Tout d’abord, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je connaissais l’autrice de nom (j’ai d’ailleurs son premier livre dans ma PAL, « Une vie à t’attendre » que je n’ai pas encore lu) mais ne connaissais ni son univers ni sa plume. J’ai donc plongé la tête la première dans ce monde sorti tout droit de l’imagination d’Alia Cardyn. Et quand je dis plonger…c’est vraiment plonger. Dès les premières pages, on assiste impuissant au geste désespéré mais majestueux de Théa, notre héroïne, qui se jette d’une falaise. Pourquoi ce saut?
Avec une plume délicate, poétique et toute en sensibilité, Alia Cardyn nous fait traverser les années. A travers deux générations, elle nous parle de rendez-vous manqués, d’amours infructueuses, de manque de confiance en soi, de besoin de reconnaissance et de quête de vérité. Si l’ancienne génération s’est laissée gagner par la fatalité, la nouvelle réagira-t-elle de la même façon ou cassera-t-elle les codes pour ne pas reproduire les mêmes erreurs?
Si j’ai été quelque peu perdue au début de ma lecture par les lettres de la mère de Théa qui nous font faire un bon dans le passé et les personnages différents que je n’arrivais pas vraiment à situer dans l’histoire, j’ai finalement, au bout de quelques chapitres, réussi à trouver le rythme et à visualiser tout ce petit monde. Petit information au passage, j’ai adoré les prénoms choisis par l’autrice pour ses personnages : Théa, Lancelot, Jane…Un mélange de poésie et de tragédie jusque dans les moindres détails.
Ce roman est une invitation à réfléchir à nos choix de vie, à l’incidence de nos comportements en tant que parents, qu’ils soient empreints de bienveillance ou dénués de tous sentiments. On explore les relations familiales et amicales au sein de Black, cette ville qui nous happe pour une parenthèse pleine d’émotions.
Merci à Alia Cardyn et les Editions Charleston de m’avoir permis de découvrir ce beau roman.
L'envol est avant tout une histoire de famille qui n'arrive pas à exprimer leurs sentiments et qui par leurs silences laissent place à des blessures qui les suivront tout au long de leurs vies.
Malgré un roman touchant je ne suis pas arrivé à m'attacher à ces personnages mais très ennvie de découvrir un autre livre de cette auteure car j'ai apprécié sa plume que j'ai trouvé délicate, dans le vrai.
Alia Cardyn signe ici son troisième roman, un récit familial sur le manque d'amour et ses ravages.
Nous découvrons ici Théa, notre personnage principal, et l'histoire tragique de son saut dans le vide... Cet acte courageux et désespéré pour enfin bousculer et casser cette ritournelle qui se perpétue de génération en génération. Un espoir de renaissance...
Dans la petite ville imaginaire de Black, les personnages sont tous plus ou moins cabossés et écorchés vifs par leur solitude émotionnelle. Les silences et les non-dit vont empêcher la construction de chacun et leur vie d'adulte va être déterminée par leur failles. Pour ces handicapés des sentiments, comment aimer quand on n'a pas été aimé? Comment s'aimer soi-même ?
Vous l'aurez compris, la recherche d'amour et la quête de soi va être le centre de cette histoire.
Le récit alterne l'histoire, de 27 juillet en 27 juillet au fil des années, le journal de Théa et les lettres émouvantes de Jill à sa fille. D'une année à l'autre, nous allons suivre ces personnages blessés et meurtris, nous allons les voir évoluer également et se débattre avec leurs blessures intimes. Ils vont nous exposer leurs failles et nous offrir leurs sentiments.
L'écriture de l'auteur est douce, fluide et sensible. Le livre est d'une finesse exceptionnelle. Il est touchant et nous emporte dans des émotions magnifiques. C'est aussi un message d'espoir, une ode à l'amour qui va nous faire réfléchir.
Émouvant
"Avant il n'y avait rien.
Aujourd’hui, il y a tout. Nous avons tout.
Et ce tout contient une liberté infinie.
De rester ici ou de partir.
De naître, de grandir, de mourir.
De marcher longtemps, de s’arrêter, de pleurer, de crier, de rire aussi.
Si avec le temps, votre être s'est figé, le 27 juillet vous offre une opportunité.
Celle de naître à nouveau.
L'amour compte plus que tout.
Mais s'il vous plait, ne sautez pas, demandez et demandez encore !
Un jour, quelqu'un vous entendra."
Bonus : L'auteur nous livre la bande son sur laquelle a été écrit le livre ! Personnellement j'adore me plonger dans l'ambiance d'un roman avec sa musique ! Dommage que cette partie ai été mise à la fin, je n'ai donc pas pu en profiter !
Comment ne pas aimer et ne pas s’attacher aux personnages de L’Envol ?
Dans leur quête d’amour, de reconnaissance ou de rédemption ils posent chacun la question du choix, du sens qu’on donne à sa vie et du besoin d’amour qu’éprouve chaque être humain.
Barnabé, Théa, Jill, tous les trois souffrent d’un manque. Théa est en manque de sa mère et de l’amour de son père, Barnabé pleure son grand amour, et Jill, la mère de Théa, laisse à travers ses lettres à sa fille le témoignage poignant d’un amour perdu mais aussi d’un amour sublime qui transcende tout, celui qu’elle porte à Théa.
Impossible de rester indifférent devant ces rendez-vous manqués entre ces êtres abîmés, déconstruits. Théa est celle qui ira le plus loin dans sa quête en commettant un geste tragique.
L’histoire de ces personnages m’a totalement happée et j’ai souffert et espéré avec eux. Leurs failles sont totalement exposées, entraînant le lecteur au plus profond de leur esprit pour comprendre comment ces enchaînements et ces destins imbriqués ont pu conduire Théa a choisir une façon extrême d’attirer l’attention de son père, comme pour mettre fin à une suite de malédictions, d’exorciser tout ce qui a pu être douloureux dans leurs vie pour enfin connaître le bonheur.
Alia Cardyn raconte le manque d’amour sous toute ses formes. Entre parents et enfants, entre maris et femmes, entre amants, elle explore toutes les facettes avec une écriture à la fois légère et précise. Elle ouvre aussi une porte sur un espoir, celui que toutes ces douleurs n’auront pas été vécues en vain et auront
finalement conduit à une véritable renaissance.
Un roman profondément touchant.
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