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Les personnages de roman se débattent avec leurs problèmes. Ils cherchent, luttent, construisent, inventent. Ils enquêtent, comme le diraient John Dewey ou Conan Doyle, en s'efforçant de maintenir le problème à l'extérieur d'eux-mêmes. Mais ils sortent rarement indemnes de leurs aventures. D'où l'appel à un deuxième modèle, celui du sens (Lewis Carroll, Gilles Deleuze) pour rendre compte des changements qui affectent leur rapport au réel, aux valeurs, à autrui et à eux-mêmes. L'ouvrage analyse des romans d'auteurs classiques ou contemporains (Umberto Eco, Daniel Defoe, Gustave Flaubert, Michel Houellebecq, Franz Kafka, Éric-Emmanuel Schmitt, Michel Tournier, Jules Verne). Là où la littérature donne à penser, c'est lorsqu'elle ouvre le processus de problématisation au-delà de l'enquête : quand les significations vacillent, quand le rapport au réel s'obscurcit, quand l'enquêteur n'est plus certain de lui-même. Georg Lukacs l'avait bien vu : le roman est la forme littéraire du monde problématique qui est le nôtre aujourd'hui.
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