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Michel Fabre

Michel Fabre
Professeur émérite en Sciences de l'Education au centre de recherche en Education de Nantes, il codirige la revue en ligne "Recherches en Education" et préside la Société francophone de philosophie de l'éducation (SOFPHIED). Il a écrit de nombreux ouvrage sur la problématisation et la for... Voir plus
Professeur émérite en Sciences de l'Education au centre de recherche en Education de Nantes, il codirige la revue en ligne "Recherches en Education" et préside la Société francophone de philosophie de l'éducation (SOFPHIED). Il a écrit de nombreux ouvrage sur la problématisation et la formation.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « La Micheline de 18h23 » de Michel Fabre aux éditions Lucien Souny

    Bernard Viallet sur La Micheline de 18h23 de Michel Fabre

    Un petit garçon craintif et solitaire subit les moqueries de ses camarades de classe qui l’ont pris comme souffre-douleur et l’ont surnommé « Pétoche ». Pourtant, il cultive une véritable passion pour les trains qu’il voit sillonner sa campagne limousine. Et de tous ceux qu’il admire, c’est la...
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    Un petit garçon craintif et solitaire subit les moqueries de ses camarades de classe qui l’ont pris comme souffre-douleur et l’ont surnommé « Pétoche ». Pourtant, il cultive une véritable passion pour les trains qu’il voit sillonner sa campagne limousine. Et de tous ceux qu’il admire, c’est la Micheline rouge de 18 h 23 qu’il préfère. Un jour, il fait la connaissance de Monsieur Vayssettes, un vieux bonhomme boiteux au physique complètement difforme qui partage son amour et qui l’invite chez lui. L’enfant y découvre tout un circuit ferroviaire miniature. Vayssettes l’initie bientôt au maquettisme ferroviaire. Mais quel drame a dû subir cet ancien cheminot pour être ainsi contrefait et handicapé ?
    « La Micheline de 18 h 23 » se présente comme un roman de terroir classique avec son environnement campagnard de la seconde moitié de l’autre siècle et son monde de cheminots, ou plutôt de « chevaliers du chaudron » comme dirait le très regretté Vincenot. (Vayssettes ayant connu la grande époque de la vapeur). Mais la comparaison s’arrête là, malheureusement. Avec Fabre, on est loin de la finesse et du charme du grand Bourguignon. Le style est agréable sans plus, plutôt quelconque et sans particularité. La faiblesse vient surtout du fond avec cette intrigue qui démarre sur une histoire de vieillard et enfant vite abandonnée pour des souvenirs de guerre, Résistance et déportation évoqués par quelques amis de Vayssettes lors de l'enterrement de ce dernier. On abandonne l’enfant au moment où on aimerait en savoir plus pour basculer dans l’horreur des « heures les plus sombres » de notre Histoire. Du déjà lu, relu et re-relu combien de fois… Un certain manque de souffle et d’originalité qui déçoit au bout du compte…