Dans les années 1950, une enfance à Bab-el-Oued, au coeur d'Alger. Fils d'une femme de condition modeste et d'un père d'origine calabraise qui a quitté l'Algérie pour rentrer au pays, le narrateur, qui n'a pas dix ans, est très tôt livré à toutes les péripéties d'une vie de gamin des rues. Débrouillard, courageux, il s'invente des petits métiers (assistant d'un mendiant professionnel, dealer de kif, vendeur de cravates à la sauvette, plongeur) pour glaner l'argent qui fait défaut à sa famille. Une éducation "à la Gavroche" qui s'accompagne d'événements et d'amitiés multiples, mais aussi de rivalités grandissantes entre communautés, jusqu'à ce que surviennent les premiers attentats, les premiers meurtres.
L'Enfant pied-noir est un texte émouvant et drôle, écrit dans une langue irrésistible, avec une fraîcheur enfantine pleine de verve mâtinée des savoureuses particularités du parler pied-noir. Cette plongée dans le passé restitue le surprenant microcosme de Bab-el-Oued, ses rues, ses recoins, sa faune, et se double d'un authentique témoignage sur une époque charnière des relations entre communautés pied-noir et algérienne.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
