Raphaël, un lyonnais de 16 ans, est l'élève idéal : une vie bien rangée, studieux, entouré par ses amis, découvrant ses premiers émois amoureux. Tout semble parfait, peut-être trop...
Est-ce l'ennui, l'envie de se dépasser ou un sentiment de prédestination ? Toujours est-il que lorsque l'aventure frappe à sa porte, le garçon se lance bille en tête. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
Suivez-le dans les méandres machiavéliques du monde de l'espionnage, avec ses grands méchants aux plans alambiqués qui font le charme du genre et le frisson du lecteur !
Un récit qui s’inscrit dans la ligne des grands romans d’espionnage. Mais avec une particularité qui en fait tout le charme : le personnage principal est un adolescent. Au début de l’histoire, Raphaël est un adolescent comme les autres. Au lycée, il a quelques amis, un ou deux « ennemis » et bien sûr il découvre doucement l’amour et ses complications. Sa vie est donc paisible, jusqu’à ce que…
Eh oui, quand on parle d’un roman d’espionnage il est difficile de commenter sans en dire trop. Et ce livre regorge de surprises et de retournements de situation, je ne voudrais pas gâcher le plaisir des futurs lecteurs. Alors je reste volontairement à la surface du texte puisqu’il faut le découvrir absolument, pas à pas. Une fois que vous êtes lancé, de toute façon, impossible de le reposer. À la fin de chaque chapitre, on en veut un suivant, le genre de livre qui nous tient éveillé toute la nuit !
Les aventures se déroulent principalement à Lyon, ce qui fait du bien puisque nous avons quand même plus l’habitude de toujours avoir des histoires à Paris ou dans une autre capitale, d’entendre plus souvent parler des services secrets anglais que français. Cela donne de la fraîcheur au roman et permet aussi de découvrir la ville pour celles et ceux qui ne la connaissent pas vraiment. Les lieux sont si bien décrits qu’on a envie de se rendre sur place pour suivre le héros dans ses péripéties.
On se prend vite d’affection pour Raphaël, dont la complexité des sentiments et des émotions est très bien développée. De nombreuses pistes sont esquissées dès le début du roman, l’auteur a su installer le suspense. Beaucoup de questions sont posées, le mystère plane tout au long du roman. Tout sera résolu à la fin, c’est ce qui fait la qualité d’un roman d’espionnage, le lecteur n’est pas déçu par la conclusion, bien au contraire !
C’est donc difficile de parler d’un tel livre sans en dévoiler trop et pourtant j’aimerais tout vous dire. Parce qu’il y a de nombreux rebondissements, l’histoire est bien menée, elle est haletante, on a peur pour le personnage principal, on se demande en permanence qui est un allié et qui est un ennemi. Dans ce domaine, il y a évidemment des surprises. Le style est dynamique dans les scènes d’action, plus posé pour les parties descriptives essentielles, le rythme est maîtrisé. L’auteur sait de quoi il parle quand il aborde le sujet des services secrets, il le maîtrise et grâce à lui on en découvre beaucoup sur ce « milieu ».
Un roman qui mêle la tradition du récit d’espionnage avec la fraîcheur évidente qui découle du fait de choisir un adolescent comme personnage principal. Pour une fois, on se retrouve entre le roman jeunesse et le roman adulte, entre James Bond et Alex Rider. Ceci pour découvrir avec plaisir la genèse d’un espion talentueux, presque malgré lui, presque... Vous voyez, il y a trop de rebondissements pour réussir une chronique sans rien gâcher. Il faut le lire, pour vibrer, pour avoir peur, pour découvrir un grand auteur dont on ne peut qu’attendre le prochain ouvrage.
Tout d’abord merci à Masse Critique Babelio de m’avoir sélectionnée et envoyé ce livre. C’est toujours un plaisir d’être retenue et ensuite de recevoir le livre.
Alors qu’il fréquente un lycée lyonnais sans histoire, qu’il est lui-même sans histoire, Raphaël voit sa vie changer du tout au tout du jour au lendemain. Il bascule d’un monde bourgeois vers un univers totalement étranger où coups bas, trahison et violence sont de mises. Sur fond d’espionnage et de règlements de compte nous voilà entrainés dans les méandres d’un trafic juteux. Mais qui donc aurait intérêt à ce que celui-ci capote ? C’est ce que Raphaël veut savoir. Il se transforme alors en justicier terrible.
Mais c’est là où le bât blesse (à mes yeux) c’est que cela est bien trop cousu de fil blanc pour être un minimum crédible, et cela fait l’effet d’un mauvais James Bond. L’auteur évoque la DGSE mais s’est-il seulement documenté sur le fonctionnement ? Tout ce qui s’y rapporte semble tellement superficiel.
Enfin, même si le livre reste une fiction, comment croire qu’un jeune de 16 ans soit capable de mener une telle aventure ? il n’y a rien qui tienne.
Bref il est rare que je sois aussi catégorique mais ce fût une vraie déception.
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