Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Une jeune femme est découverte empoisonnée dans la salle de bain de son appartement lillois, aussi gai qu'un abri antiatomique. Hormis son métier d'hôtesse d'accueil - idéal pour se limiter à des relations humaines superficielles - rien ne semble avoir éclairé le quotidien de Léa Bernard. Seule piste : peu avant sa mort, elle a travaillé à Genève dans une exposition de cadavres plastinés, au succès planétaire mais interdite en France. Cela aurait-il un rapport avec son assassinat ? C'est sur quoi vont devoir plancher la frondeuse commissaire Romano et son adjoint Tellier : direction la Suisse !
Côté vie privée, Romano doit faire face aux déboires de Ruru et de Mandela, le chaton qu'elle s'est laissé fourguer au prétexte qu'il est plus facile d'avoir deux chats qu'un seul - comment a-t-elle pu croire un bobard pareil ?
Avec toujours autant d'impertinence, Sophie Chabanel réussit l'étrange pari de nous faire éclater de rire devant la plus macabre des expositions.
Une enquête qui aborde un sujet sérieux qui a en son temps monopolisé l’actualité et fait l’objet d’autres polars voit La piste aux étoiles de Nicolas Lebel. Un duo d’enquêteur formé par le commissaire Romano et le capitaine Tellier qui fonctionne en dépit du mauvais caractère de la première et de la grande moralité - naïveté du second. Pourtant il m’a manqué quelque chose pour être satisfaite de ma lecture. Cela manque à mon humble avis de crédibilité avec des faiblesses sur les procédures judiciaires mises en œuvre ou encore à des attitudes peu professionnelles de Tellier. Vous ne trouverez pas de rebondissement ni de twist quant au suspense il est savamment dosé pour ne pas donner trop de frissons au lecteur, dommage moi qui aime tant que l’on me fasse peur. Même si on ne peut remettre en question le côté sombre de l’intrigue, on est loin de la noirceur et du gore que l’on peut trouver dans d’autres polars et ma foi, c’est reposant. Tout ce qui concerne l’exposition en elle-même, aurait pu être traité avec plus de profondeur, j’ai eu le sentiment de survoler rapidement quelque chose qui aurait mérité que l’on s’y attarde. Ce qui fait le charme de ce roman policier c’est bien la personnalité de sa commissaire, à laquelle on finit par s’attacher, pas vraiment sympathique mais touchante malgré tout et avec un humour corrosif ce qui ne gâche rien. Ceci dit l’intrigue se laisse lire mais ne demeurera pas un souvenir impérissable. Je retiendrai surtout le style de l’auteure qui aborde de façon décontractée le sujet grave du respect du corps humain. Son écriture reste de notre temps et ne tombe pas dans le piège professoral que l’on aurait pu craindre en allant au devant d’explications techniques. Parfait donc pour passer un moment de lecture sans prise de tête. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/12/22/38656158.html
Une suite de clichés avec une commissaire revêche et efficace sans trop de cohérence. L’enquête est basée sur un mystère ultra-fin concernant une exposition qui avait défrayé la chronique il y a quelques années de cela sur l’origine douteuse des corps utilisés.
Un manque de vraissemblance entre le travail des inspecteurs et leurs états d’âme, quant à la commissaire un stéréotype ambulant avec ses chats.
Incohérent aussi leur absence de connaissance des procédures judiciaires, cela en devient inquiétant ajouté à leur méconnaissance du sujet et l’émotion de l’adjoint quant aux cadavres exposés au point d’être totalement incompétent et de ne pas faire son job.
Il était très difficile de rentrer dans l’histoire avec d’aussi mauvais personnages, au point d’avoir envie que le mystère reste entier à la fin du roman, du moins que sa résolution ne soit pas portée à leur connaissance.
Lorsque la Commissaire Romano, son adjoint Tellier et l'adjudant Clément interviennent dans un petit appartement lillois pour y découvrir une jeune femme décédée, un suicide par empoisonnement en apparence, ils ne se doutent pas jusqu'où cette affaire, qui aurait pu être banale, va les emmener... À la poursuite du passé de la morte, Ils exploreront le monde des avocats de "class actions" à l'américaine et partiront pour la Suisse, dans l'univers de macabres expositions, à la rencontre des mafias russes et chinoises, et de la cupidité européenne...
Rien n'est réellement crédible dans cette histoire, sauf peut-être sa trame, où l'enchaînement des faits, guidé par la cupidité des uns et des autres, conduit à la mort violente d'une jeune femme qui ne demandait rien à personne, sauf de revivre...
Les personnages sont des condensés ou des caricatures de nos névroses modernes, de nos peurs devant la perte de repères (le divorce par exemple), de nos défauts mineurs (un peu trop de candeur ou d'étroitesse d'esprit pour certains) ou majeurs (la cupidité conduisant à la violence notamment). L'auteure sait néanmoins nous les rendre, pour certains, sympathiques et attachants !
C'est bien écrit, avec du rythme, une dose d'humour et une forme d'allégresse dans le ton et le style, donc facile à lire.
J'ajouterai que, sans dramatiser le sujet et derrière une forme littéraire empreinte de légèreté, Sophie Chavanel nous force à nous interroger sur quelques sujets de société comme le trafic d'organes ou le respect du aux morts. Ce n'est pas si souvent le cas dans un polar...
Une découverte sympathique, sur la forme comme sur le fond.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2020/10/22/lemprise-du-chat-sophie-chabanel-editions-du-seuil-sympathique-decouverte/
Un bon policier léger comme je les aime !
Tous les ingrédients sont là pour passer un bon moyen !
Une commissaire de police Romano au caractère bien trempé et à l'humour grinçant mais qui se fait mener par le bout du nez par ses chats, son bras droit Tellier, un homme hyper sensible et défenseurs de ses grands principes et Clément, son adjoint, égal à lui-même dans la simplicité des choses. Ajouter à cela une histoire d'empoisonnement atypique, cela vous donne un super dessert que vous dévorerez sans modération.
Comme une douceur sucrée, ce livre vous donnera le sourire et vous n'aurez qu'une envie c'est de vous resservir une autre part. Heureusement que l'auteur a écrit deux autres tomes avant ! Ps: les couvertures sont toutes aussi belles que pour l'emprise du chat.
Déformation universitaire oblige, j'ai été contente de retrouver au cours de l'enquête une problématique que j'avais étudié, celle du statut du corps humain.
Je tiens encore à remercier Babelio qui va me permettre de rencontrer Sophie CHABANEL.
Par les temps qui courent, cet ouvrage à l'écriture fluide est un bon rayon de soleil chaud dans le ciel grisonnant actuel. Prenez un bon thé et un plaid avant de passer un bon moment de lecture...
Très belle découverte! Un roman policier à la fois agréable à lire et réaliste sans voyeurisme. L'écriture est fluide, les dialogues percutants, les personnages bien campés et très attachants et l'intrigue bien ancrée dans le présent! Le commissaire Romano a un franc-parler et des valeurs (même si elle mange au Mac Do...), son adjoint à fleur de peau, révolté permanent, est très touchant. Mine de rien, Sophie Chabanel dénonce à la fois les expositions scandaleuses, les trafics d'êtres humains, les pays qui bafouent les droits de l'homme et les gens sans scrupules, prêts à s'enrichir quels que soient les moyens. Une histoire beaucoup plus fine que je ne le pensais au début de ma lecture. Je lirai avec plaisir les autres romans de cette autrice!
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