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Napoléon a manifesté un intérêt très personnel pour les arts et inspiré une véritable politique culturelle: il souhaitait, en ce domaine, hériter pleinement des institutions anciennes en les modernisant. Cependant les muses de l'Empire ne sont pas venues faire sagement la ronde autour de lui: souvent obéissantes, parfois récalcitrantes, elles ont continué à témoigner de la diversité et de la liberté imprescriptible des arts. L'Empereur est loin d'incarner à lui seul l'esprit de l'époque. Le tableau qui est dressé ici permet de mesurer tout ce qui se fit librement et sans lui. Le présent ouvrage s'efforce de rendre compte des productions des arts et des lettres sous le Consulat et sous l'Empire (théâtre, musique, poésie, roman), tout en s'interrogeant sur les institutions culturelles (Le Musée Napoléon, le Salon, l'Institut, les prix académiques), sur les formes de la propagande (la presse, l'Imprimerie impériale, les Bulletins de la Grande Armée) et sur les résistances qu'elle suscita chez les grands écrivains comme Chateaubriand et Mme de Staël, enfin sur la fondation symbolique de l'Empire (la création de la Légion d'honneur, les références à l'antiquité romaine et à Charlemagne). Protecteur des arts et des lettres, Napoléon a certes trop voulu les régenter, mais il n'en a pas moins favorisé un goût moderne et un art vivant.
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