80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Enfant, je portais les vêtements des autres, devenus trop étroits pour eux, ou démodés. Les endosser remédiait à mon indigence : j'avais de l'étoffe. Dès l'âge de raison je n'étais pas sans rime. J'entrai en poésie comme on entre en religion. À la fin de mes études secondaires, je possédais un bagage suffisant pour versifier dans la langue de Shakespeare, ou plutôt dans celle d'un autre William, le bien nommé Wordsworth. Je chantai la nature et déversai mon âme en anglais. Avec plus d'inconscience que de présomption, j'endossai ensuite le vêtement de l'artiste parnassien, aiguillonné par la maladie de Parkinson qui, par sa nature évolutive et irréversible, fait comprendre que « l'atermoiement est le voleur du temps », qu'il ne faut pas remettre à demain le sonnet qu'aujourd'hui vous inspire telle étonnante lecture. »
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