À Limoges, un citoyen nommé Pierre Legaud, Secrétaire du comité central du département, chargé de l'exécution de la loi des suspects, pendant la Révolution, aurait déclaré le 8 floréal an II (27 avril 1794), dans un discours assez vif :
- Voyez comme l'atmosphère politique s'éclaircit, depuis que la faux nationale moissonne les têtes coupables !
Est-il le fameux Legaud Coupe-Tête, le pourvoyeur de la guillotine en 1793 dont parlent certains journaux ?
Ce livre est une plongée au coeur de la presse et de la Justice, de la Révolution aux deux Empires, en passant par la Restauration. On y croise des rédacteurs en chef, des journalistes, des juges, des préfets, des prêtres, des résistants, des collabos, des révolutionnaires, des passionnés de la généalogie, des poètes, dont un futur trafiquant d'armes, des politiques, des sociétés secrètes... La découverte de nos jours d'un temple soi-disant maçonnique oublié dans les sous-sols de la ville de Limoges a-t-elle un lien avec cette curieuse affaire ? Un rédacteur en chef et son imprimeur sont condamnés pour délit d'atteinte à la mémoire des morts, mais est-ce le seul reproche à faire à une certaine presse ? Et si un monument aux morts de la Grande Guerre 14/18 en forme d'obélisque, situé dans l'Indre nous éclairait sur la solution de l'affaire...
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