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Les oeuvres de l'artiste coréen Lee Ufan ont la propriété, exceptionnelle aujourd'hui, d'appeler à une contemplation hors du temps. Ses formes sont épurées à l'extrême.
Ses peintures, larges ponctuations colorées, leurs proportions par rapport à la toile, leur densité et les nuances suscitent des sensations diverses, mais demandent que l'on prenne le temps de les regarder, de se laisser toucher par elles et découvrir ainsi l'équilibre qui s'établit entre les formes et le vide de la toile. Tout est silence, lumière, immobilité dans ses oeuvres. Ses sculptures offrent les mêmes sensations, mêlant le métal, le verre et la pierre.
Lee Ufan ne cherche pas à opposer les matériaux mais, à l'inverse, désire créer une entente entre eux. Ces oeuvres portent le terme générique de Relatum, cette relation qu'il veut établir entre les matériaux, au-delà de leurs différences, et avec le monde extérieur.
L'artiste invite le spectateur à engager un dialogue silencieux et serein avec ses oeuvres. Après un séjour au Couvent de la Tourette, l'artiste s'est imprégné de l'esprit de ce lieu habité et de l'architecture de Le Corbusier. Il propose un ensemble d'oeuvres qu'il met en relation avec l'architecture du couvent, suscitant un nouveau dialogue dans la continuité des ceux créés par les précédents artistes invités à La Tourette, dont François Morellet et Anish Kapoor.
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