80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Cet ouvrage s'intéresse aux lettres nombreuses et peu étudiées des abbesses de Port-Royal, Angélique et Agnès Arnauld, Angélique de Saint-Jean Arnauld d'Andilly, et, à un degré moindre, aux récits des soeurs de la communauté, dont Jacqueline Pascal. Le « moi », interdit d'expression dans ce couvent augustinien, sauf à des fins morales ou spirituelles, se fait entendre, sollicité par la situation d'énonciation, les sentiments des épistolières ou la lettre, donnant lieu à des sentiments mêlés, entre soulagement et culpabilité. C'est ce rapport des religieuses à elles-mêmes et à l'écriture qui sera ici analysé, dans le dessein de donner accès à un Port-Royal familier, jusque-là oublié, et de faire découvrir la personne derrière l'abbesse, des caractères que les portraits de Philippe de Champaigne ne laissent pas présager.
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