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L'écologie politique interroge : est-elle de gauche, est-elle de droite ? De quoi est-elle le nom ? Andrew Dobson indiquait que les analyses de l'écologisme lui assignent quatre positions possibles : un nouvel ordre global (symbolisé par le rapport Brundtland), un autoritarisme centralisé (la « tragédie des communs » de Garrett Hardin), la commune autoritaire (Goldsmith en est fréquemment le symbole) et un anarchisme égalitaire et participatif.
A-t-il raison ? Trois conclusions émergent : le risque d'un « écofascisme » qui n'aurait rien d'écologiste, si les enjeux écologiques ne sont pas pris au sérieux ; l'apport de l'écologisme à une critique émancipatrice de la modernité, ne se confondant pas avec un antimodernisme rétrograde ; et la difficulté manifestée par les analystes comme par les acteurs, pour saisir ce courant.
L'écologie autoritaire interroge et examine la façon dont l'écologisme se confronte à ses autres aspects idéologiques, dans le contexte français : libéralisme, socialisme et conservatisme.
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