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Dans ce livre L'école de la violence, paru voici plusieurs années déjà - et qui revêt une actualité surprenante -, Michel de Saint Pierre dressait un tableau clinique de la jeunesse française ; il annonçait en clair les drames qui viennent de survenir ; il déplorait la démission des parents et des maîtres. Il établissait les responsabilités accablantes d'un pouvoir féodal, incontrôlable, intransigeant - mais d'une nullité à peu près totale en matière d'enseignement, d'éducation sportive et de formation de la jeunesse.
L'auteur proposait, enfin, des remèdes élaborés en équipes, et qui eussent été suffisants pour prévenir la crise. Malheureusement, les communistes-marxistes sont les seuls, dans la France actuelle, à ne point prêcher dans le désert. Il était donc inévitable que tôt ou tard l'explosion se produisît. Aussi bien, certaines pages de ce livre prennent aujourd'hui un ton exactement prophétique. Nous insistons sur le fait qu'après avoir porté ces temps derniers une "contestation" personnelle parmi les enseignants aplatis et dans l'antre même des étudiants, fleuri de noir et de rouge, Michel de Saint Pierre maintient chacun des avertissements qu'il a prodigués.
Car les adultes, mandarins et ministres, se rassurent toujours trop vite. A chaque échelon, la crise de la morale, de l'honneur et de l'autorité reste ouverte. Et si les barricades ont disparu, il faudrait bien autre chose qu'un changement de gouvernement - sous le même régime, immuablement satisfait - pour éteindre les feux de la violence.
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