"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le 19 août 1936, des centaines de livres sont brûlés à La Corogne par des militants de la Phalange - le parti fasciste espagnol.
Mais les livres brûlent mal, on le sait, et du bûcher se détachent quelques pages qui dansent dans le vent... En poète, Manuel Rivas nous invite à suivre les vagabondages de ces bouts de papier. En romancier, il raconte les histoires qui s'y cachent. Un manuel d'électricité calciné évoque le boxeur Vicente Curtis, ancien révolutionnaire, condamné à traîner le cheval en bois des photographes ambulants.
Une illustration renvoie aux aventures d'une lavandière qui, d'une rivière, voit surgir de mystérieux visages. Une page de garde porte encore l'ex-libris de la bibliothèque de Casarès Quiroga, le leader républicain qui fuira la Galice avec sa fille, la future Maria Casarès... Plus que le portrait d'une ville, Manuel Rivas nous offre un livre-monde dans lequel l'homme, à La Corogne comme ailleurs, se révèle capable du meilleur comme du pire.
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