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« Un voyageur de commerce, représentant en montres, arrive dans une île où, semble-t-il, il est né et a gardé quelques amis d'enfance, pour tenter de placer sa marchandise. Toute la journée, sur une bicyclette de location, il parcourt l'île dans tous les sens. Pendant cette même journée, une toute jeune fille, connue pour son goût du flirt et des fugues, sera assassinée. Violée, peut-être ? Le récit est mené par Mathias, le voyageur-voyeur, qui accumule les détails, compte les allées et venues, les siennes et celles des autres, mesure les temps, vérifie sans cesse l'état de ses ventes, justifie chacune des secondes qu'il a passées sur l'île avec une minutie si excessive que le lecteur le plus distrait doit se rendre compte que le texte tout entier, phrase après phrase, est là pour masquer, ou combler, un vide dans cet emploi du temps. Masquer, mais aussi désigner.
Car la narration du Voyeur est tout entière fondée sur cette intuition que la description est, dans une oeuvre littéraire, faite pour égarer, pour empêcher de voir. » (Jean-Jacques Brochier) Couronné par le prix des Critiques lors de sa parution en 1955, Le Voyeur fit l'objet d'un très vif débat littéraire. C'est l'un des ouvrages emblématiques du Nouveau Roman.
Roman très étrange qui met en scène un voyageur de commerce qui cherche à vendre des montres. L'action de déroule sur une île où les maisons sont quasi identiques. Une petite fille y est victime d'un crime. L'insularité se retrouve dans l'écriture où le lecteur est ramené aux mêmes endroits à des moments différents de la journée. Le voyageur de commerce est-il coupable ?
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