Rendez-vous le mercredi 16 octobre à 19h sur le site « Un endroit où aller »
Anaïs Di Pasquali serait-elle un peu sorcière ?
Je n'évoque pas ici une quelconque parodie de sorcière de type halloweenesque, ni ces magiciennes malfaisantes des contes de fée, ni même encore ces pseudo-sorcières modernes qui, dans quelque décor plus ou moins kitsch, manipulent marc de café ou autres stratagèmes occultes en prétendant ne rien ignorer du passé et du futur de leur clientèle (puisque clientèle il y a).
Non, je veux parler ici des sorcières véritables, celles qui au fil de l'histoire furent persécutées, enfermées dans les geôles du clergé, torturées par l'inquisition, immolées sur des bûchers rédempteurs pour les punir de ce double et abominable péché : connaissance et féminité...
Ces sorcières-là vivaient - et vivent encore - en connivence étroite avec la nature, dont elles connaissent - ou pressentent - nombre de secrets, des plantes qui guérissent aux pierres qui protègent... Fiancées de la terre et prêtresses de la lune, elles exercent un chamanisme ancestral et célèbrent les solstices, elles pratiquent la bienveillance comme religion et l'intimité avec le monde invisible comme une célébration des puissances mystérieuses incarnées jadis dans la toute-puissance de la déesse mère...
Anaïs Di Pasquali serait-elle un peu sorcière ? Il ne m'appartient pas de répondre. Chaque lecteur, en refermant Le vol des deux aigles, se sera forgé une opinion...
Gilles Cherbut
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Rendez-vous le mercredi 16 octobre à 19h sur le site « Un endroit où aller »
En 2024, ces auteurs et autrices nous émerveillent plus que jamais !
Des livres documentaires passionnants et ludiques pour les 7 à 11 ans
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée