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Par l'exposition du travail de reconstruction anatomique de la sculptrice Élisabeth Daynès, le musée départemental de Préhistoire d'Île-de-France a souhaité confronter son public au corps disparu des hommes du passé.
Le travail de cette artiste, spécialisée dans les reconstitutions hyperréalistes de l'humanité préhistorique, nous fascine et nous trouble car il nous place brutalement face à des regards, à des visages dont l'expressivité naturelle nous rappelle qu'aucune autre partie du corps ne possède autant le pouvoir d'évoquer à la fois l'individualité des êtres et ce qui s'exprime en eux d'universel.
Le visage humain a été le coeur d'interventions plastiques depuis des temps très anciens, dans des cultures et sur des territoires très différents. Le thème du visage transformé, reconstruit ou réparé occupe un champ chronologique et disciplinaire vaste. C'est pour cette raison que le musée départemental de Préhistoire d'Île-de-France donne la parole à des spécialistes de domaines aussi variés que la philosophie, la sociologie, la médecine, l'ethnologie ou la thanatopractie pour tenter d'approcher ce paradoxe du visage humain, matériau vivant de pratiques datées et localisées, qui demeure malgré tout atemporel et « a-culturel ».
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