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Le vieux qui déjeunait seul

Couverture du livre « Le vieux qui déjeunait seul » de Lea Wiazemski aux éditions Michel Lafon
Résumé:

Clara, une jeune serveuse de 27 ans, se prend d'affection pour un vieux monsieur qui l'intrigue mais dont elle ne sait rien sinon que, chaque lundi, il déjeune invariablement à la même table et commande invariablement les mêmes plats, des poireaux vinaigrette et un boeuf carotte.
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Clara, une jeune serveuse de 27 ans, se prend d'affection pour un vieux monsieur qui l'intrigue mais dont elle ne sait rien sinon que, chaque lundi, il déjeune invariablement à la même table et commande invariablement les mêmes plats, des poireaux vinaigrette et un boeuf carotte.
Elle est loin de se douter qu'elle-même a piqué la curiosité de ce vieil homme éprouvé, dans son coeur et dans sa chair, par la vie. Derrière la gentillesse et l'éternelle bonne humeur de la jeune femme, il a décelé une faille, une blessure secrète. Et pour cause. Rongée par le poids de la culpabilité d'actes dont elle n'est pourtant pas responsable, Clara s'interdit d'être heureuse. Tout pourrait changer au contact de Clément, ce grand-père qu'elle se choisit.

Avec Clara, il va retrouver la joie de vivre et l'allégresse de ses 20 ans.
Avec Clément, elle va apprendre à (se) pardonner et à aimer.

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Avis (8)

  • C'est l'histoire de Clara et de Clément à qui l'auteure donne tour à tour la parole, donnant deux reliefs d'une même histoire. une magnifique histoire d'amitié.
    Clara est serveuse dans un restaurant parisien, lui vient y déjeuner tous les lundis. Un vieux monsieur qui retient son attention,...
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    C'est l'histoire de Clara et de Clément à qui l'auteure donne tour à tour la parole, donnant deux reliefs d'une même histoire. une magnifique histoire d'amitié.
    Clara est serveuse dans un restaurant parisien, lui vient y déjeuner tous les lundis. Un vieux monsieur qui retient son attention, parce qu'elle sent chez lui une profonde mélancolie. Ils s'observent l'un l'autre, se fascinent mutuellement sans se connaître et chacun attend avec impatience chaque lundi midi pour profiter de la présence de l'autre sans oser se parler.
    Clara renferme une tristesse et des blessures que les hommes et le temps n'arrivent à efface, lui cache une histoire douloureuse et les années passées n'ont pas réussi à lui redonner le goût de la vie tant espéré.​​​​​​​
    A plusieurs reprises, Clara a essayé d'engager la conversation avec celui qu'elle a décidé de prénommer Henri, mais par pudeur et peut-être par peur, elle n'y est pas parvenue.
    Henri, qui en fait s'appelle Clément, a aussi remarqué la belle serveuse. Si leurs rencontres ne suffisaient qu'à rendre leur quotidien plus gai, cela serait déjà très bien, car on sent chez l'un comme chez l'autre une blessure, un secret.
    Clément a près de 80 ans. Il est veuf, sa femme, son unique amour à été victime de la barbarie nazie et n'est jamais revenue des camps de la mort.
    Clara, quant à elle a du mal a accepter le lourd secret familial que sa mère lui a révélé du bout des lèvres : son grand-père aurait été un collabo très zélé pendant la deuxième guerre mondial. Un passé dont elle porte la lourde culpabilité et qui l'empêche de vivre pleinement sa vie.
    Et puis les personnages secondaires, Bastien, un amoureux transi, du côté de Clara et un couple d'amis Roberto et Marta du côté de Clément. Petit à petit Clara et Clément vont s'apprivoiser et se rapprocher et se guérir l'un l'autre de leur lourd passé.
    Clara trouve le grand père idéal qu'elle n'a jamais eu et Clément trouve en Clara la petite fille désirée.
    Une magnifique histoire d'amitié entre une jeune trentenaire et un vieil homme de quatre-vingt ans. Chacun va apporter à l'autre le bonheur nécessaire pour trouver la sérénité.
    Un formidable coup de coeur !

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  • Plusieurs vies et tant de chagrins silencieux semblent séparer Clara et celui qu'elle nomme Monsieur Henri, qui vient déjeuner chaque lundi dans le restaurant où elle est serveuse. Il pourrait être son grand-père, et se substituer au vrai, à celui qu'elle n'a pas connu mais dont l'infamie...
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    Plusieurs vies et tant de chagrins silencieux semblent séparer Clara et celui qu'elle nomme Monsieur Henri, qui vient déjeuner chaque lundi dans le restaurant où elle est serveuse. Il pourrait être son grand-père, et se substituer au vrai, à celui qu'elle n'a pas connu mais dont l'infamie continue de peser sur sa vie.
    D'où naît cette attirance inexplicable, comme la reconnaissance spontanée et nécessaire de deux âmes parentes ? Tous deux l'ignorent mais s'abandonnent sans réserve à cette tendresse mutuelle, à cette affection que nul lien familial ne vient encombrer et qui n'en est que plus pure.

    Par la voix de ses deux personnages, Léa Wiazemsky raconte avec une grâce infinie et une pudeur lumineuse, cette rencontre de deux êtres solitaires dont les blessures sont encore purulentes.
    Il y a quelque chose de profondément apaisant dans cette histoire et dans la manière dont elle est traitée, délicatement, à petites touches sensibles , comme une main qui se tend en frémissant vers une autre, comme l'alliance de la clarté et de la clémence que supposent les prénoms des personnages. Quelque chose comme une douce embellie qui continuerait de rayonner sur le lecteur, une fois le livre refermé.

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  • Tous les deux ayant un lourd passé, une jeune femme et un vieux monsieur vont nouer une belle relation. Lui, n'a jamais eu de petits enfants et elle, n'a plus de grand père.
    Ils vont tous les deux se découvrir, partager les mêmes passions, s'aimer et panser ensemble les blessures du passé....
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    Tous les deux ayant un lourd passé, une jeune femme et un vieux monsieur vont nouer une belle relation. Lui, n'a jamais eu de petits enfants et elle, n'a plus de grand père.
    Ils vont tous les deux se découvrir, partager les mêmes passions, s'aimer et panser ensemble les blessures du passé.

    Je me suis beaucoup attaché à ce vieux monsieur, ancien déporté des camps de concentration.
    Dévoré en moins de 2 heures, page après page, j'ai aimé partager les sentiments des 2 personnages, leur complicité, leurs peines, leur joie retrouvée...

    Un livre qui rappelle que le bonheur est fait de choses simples et vraies.
    Une belle histoire pleine de tendresse qui a su me toucher et me faire verser une petite larme.

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  • Il y a beaucoup de tendresse dans ce roman malgré l'horreur du vécu des personnages...De l'amour, de la sincérité et une grande lucidité ..

    Ce roman parle de deux, non, trois personnages.

    Clément, notre vieux, solitaire, 85 ans, amoureux des livres, de musique et ancien déporté. Il va tous...
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    Il y a beaucoup de tendresse dans ce roman malgré l'horreur du vécu des personnages...De l'amour, de la sincérité et une grande lucidité ..

    Ce roman parle de deux, non, trois personnages.

    Clément, notre vieux, solitaire, 85 ans, amoureux des livres, de musique et ancien déporté. Il va tous les lundi manger dans le restaurant où travaille Clara.

    Clara, serveuse donc, mal dans sa peau, avec le passé de son grand-père qui lui pèse et la détruit, seule, autodestructrice. A une tendresse particulière pour le petit veux du lundi. Courtisé par Bastien.

    Bastien, un play-boy, barman, festif qui collectionne les femmes.
    Comme tous les lundis, je l'attends. Comme tous les lundis, à midi trente précise, il pousse la porte du restaurant pour aller s'installer à sa place habituelle. Il n'a plus besoin de réserver, sa table est toujours prête. Je sais d'avance ce qu'il va commander, mais je devine que, malgré tout, il aime consulter la carte, peut-être pour se surprendre lui-même.
    Vous l'aurez compris ce roman ne déroge pas à la règle de la femme seule qui se trouve un homme qui change pour elle, une femme qui se cherche et qui arrive à rééquilibrer sa vie. Ce roman n'est pas un roman qui va vous surprendre. Mais il est bien écrit, les chapitres sont courts ce qui vous donne un dynamisme de lecture.

    D'ailleurs parlons des chapitres, écrit à la première personne, vous vous retrouvez à chacun d'entre eux à la place d'un des protagonistes. Vous êtes donc vite immergé dans leur monde.

    Un roman court qui traite de lourds sujets avec facilité comme la déportation, la honte des familles de collabo, l'isolement, la vieillesse ...

    Un très bon roman, qui se glisse facilement entre deux, une petite gourmandise au café, une petite sucrerie pour le quatre-heure...Bref faites vous plaisir, lisez-le !
    http://lesciblesdunelectriceavisee.blogspot.com/2015/11/le-vieux-qui-dejeunait-seul-lea.html

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  • Un formidable coup de cœur ! Pour qu’un roman parvienne à m’émouvoir au point de verser une larme, c’est qu’il a dû toucher une corde sensible. Pour ses débuts en littérature, Léa Wiazemsky aura réussi le même coup que sa mère, Régine Deforges, dont les premiers romans m’avaient beaucoup plu....
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    Un formidable coup de cœur ! Pour qu’un roman parvienne à m’émouvoir au point de verser une larme, c’est qu’il a dû toucher une corde sensible. Pour ses débuts en littérature, Léa Wiazemsky aura réussi le même coup que sa mère, Régine Deforges, dont les premiers romans m’avaient beaucoup plu. Mais cessons de ressasser comme les anciens combattants et occupons-nous de l’histoire de Clara et de Clément à qui Léa donne tour à tour la parole, offrant par la même occasion au lecteur deux perspectives d’une même histoire.
    Clara est serveuse dans un petit restaurant parisien. Un travail comme un autre, qu’elle agrémente en imaginant qu’elle peut être la vie des quelques habitués qu’elle croise régulièrement. Parmi ces clients, un vieux monsieur retient plus particulièrement son attention, parce qu’elle sent chez lui une profonde mélancolie. A plusieurs reprises, elle a essayé d’engager la conversation avec celui qu’elle a décidé de prénommer Henri, mais par pudeur et peut-être par peur, elle n’y est pas parvenue.
    Henri, qui en fait s’appelle Clément, a aussi remarqué la belle serveuse : « Et il y a cette jeune fille qui fait de cet endroit un univers de lumière et de joie. J'aime cet instant où, à peine ai-je poussé la porte, elle est là avec son sourire plein de malice pour me souhaiter la bienvenue. Elle sait que je vais commander la même chose que d'habitude ; mais elle prend malgré tout la peine de m'apporter la carte. Cela me fait sourire. » Si leurs rencontres ne suffisaient qu’à rendre leur quotidien plus gai, cela serait déjà très bien, car on sent chez l’un comme chez l’autre une blessure, un secret dont pourraient se délecter les psycho-généalogistes.
    Clément a près de 80 ans. S’il est veuf, c’est que son épouse à été victime de la barbarie nazie et n’est jamais revenue des camps de la mort.
    Clara, quant à elle, aura dû fouiller dans le passé familial pour qu’enfin on lui lâche du bout des lèvres que son grand-père aura été un collaborateur très zélé. Une tâche qu’elle croira longtemps indélébile.
    Par petites touches, en faisant aussi intervenir des personnages secondaires, Bastien, un amoureux transi, du côté de Clara et un couple d’amis Roberto et Marta du côté de Clément, Léa Wiazemsky va réussir le tour de force à nous persuader que non seulement ces deux personnes vont réussir à se rapprocher, mais bien plus que cela, à se guérir l’une de l’autre de leur lourd passé. Dès lors, plus rien ne s’oppose à une fin heureuse, sinon l’âge du capitaine: « Le bonheur, cela se décide, Clara! Tu le portes en toi comme le plus beau cadeau que la vie t'a donné. C'est à toi de le semer et de le faire pousser. Lorsque tu as trouvé la graine, tu dois la protéger, lui donner un peu d'eau, elle grandira et prendra de la place, tu n'auras alors rien d'autre à faire que de jouir de sa beauté. »
    Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître !
    https://collectiondelivres.wordpress.com/2015/11/09/le-vieux-qui-dejeunait-seul/

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  • Il y a des livres qui vous bouleversent tellement ils sont émouvants.
    "Le vieux qui déjeunait seul" en fait partie.
    48h après, je suis encore dedans......................et j'ai du mal à en parler.

    Cette lecture m'a beaucoup touchée.
    Beaucoup.

    L'absence, la quête d'identité, l'écho d'un...
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    Il y a des livres qui vous bouleversent tellement ils sont émouvants.
    "Le vieux qui déjeunait seul" en fait partie.
    48h après, je suis encore dedans......................et j'ai du mal à en parler.

    Cette lecture m'a beaucoup touchée.
    Beaucoup.

    L'absence, la quête d'identité, l'écho d'un encrage dans la guerre 39-45.
    La solitude de deux êtres qui vont se rencontrer.
    Deux "C" qui vont s'entrelasser pour l'éternité et qui vont changer la vie de plusieurs personnes.

    Une écriture d'une délicatesse infinie qui m'a habitée dès les premières lignes.

    Mon avis complet sur http://www.arthemiss.com/le-vieux-qui-dejeunait-seul-de-lea-wiazemsky/

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  • Léa Wiazemsky signe un premier roman choral, émouvant et tendre sur la rencontre de deux générations. Clara est une jeune fille marquée par la culpabilité d'un grand père collabo qu'elle n'a pas connu. Clément est un vieux monsieur que la 2e Guerre Mondiale n’a pas épargné et a déporté aux...
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    Léa Wiazemsky signe un premier roman choral, émouvant et tendre sur la rencontre de deux générations. Clara est une jeune fille marquée par la culpabilité d'un grand père collabo qu'elle n'a pas connu. Clément est un vieux monsieur que la 2e Guerre Mondiale n’a pas épargné et a déporté aux confins de l’humanité, là d’où on ne revenait pas mais d’où il est rentré avec l’espoir fou de retrouver, Marie sa femme adorée et enceinte, dénoncée, arrêtée et déportée. Leur rencontre dans le restaurant où travailler Clara est une bénédiction qui permet à la belle rêveuse de s’affirmer pleinement dans sa vie de femme et de mettre à la porte ses démons. Clément, quant à lui, quitte ses vieux fantômes et reprend gout à la vie. Il va pouvoir transmettre, lui qui au retour des camps, n’a pas eu la force de reconstruire sa vie. Ils sont touchants tous les deux. Elle, à aimer les musiques dépassées et les vieux auteurs aux univers mélancoliques. Lui à encourager et porter une vie en devenir de sa bienveillance heureuse. Clara tisse aussi au fil du roman, une histoire avec Bastien, le garçon de café en bas de chez-elle. Il est question entre eux, d'amour, de renoncement, de faiblesses et de peur du bonheur. Une reconstruction méticuleuse pour vivre un grand amour... peut-être. J'ai aimé la tendresse et la douceur de ce roman. La dimension historique est très habillement amenée et c'est dans les silences de Clément qu'il y a parfois le plus d'émotion. Léa Wiazemsky sait s'effacer devant ses personnages et ça lui réussit. Cette jeune auteure passe subtilement le message que tout est possible à ceux qui s'ouvrent aux autres et donnent d'eux-mêmes. Un joli message d'espoir.

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  • un premier roman délicat. Facile à lire, avec des personnages bien campés, d'une humanité fragile. Certes le coté romantique et dont on attend la fin positive peut irriter. Mais je recommande comme livre de détente

    un premier roman délicat. Facile à lire, avec des personnages bien campés, d'une humanité fragile. Certes le coté romantique et dont on attend la fin positive peut irriter. Mais je recommande comme livre de détente

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