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Fortunato Seminara (1903-1984) est l'auteur d'une oeuvre romanesque et théâtrale originale et riche, aujourd'hui encore en grande partie inédite. Le vent dans l'oliveraie (1951) est son meilleur roman. Situé en Calabre, une des régions les plus reculées et archaïques de l'Italie, il met en scène les réflexions et les incertitudes d'un petit propriétaire terrien face aux tourmentes de l'existence. Aux bouleversements historiques de l'après-guerre (grève des paysans, agitation sociale), s'ajoute la crise du couple menacé par l'adultère. Le personnage tente d'analyser la situation avec lucidité et franchise à travers l'écriture d'un journal intime où apparaissent les grandes thématiques de Seminara : la solitude et les préoccupations de l'intellectuel et du petit bourgeois dans un contexte « primitif », la description sans complaisance de la violence du monde paysan, les souffrances multiples et universelles de sa Calabre sauvage.
Ce roman, fort bien accueilli par la critique au moment de sa sortie, est le premier d'une « trilogie de la solitude » publiée intégralement en 1963 par le grand éditeur Einaudi avec l'approbation enthousiaste d'Italo Calvino et d'Elio Vittorini.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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