Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
" Lorsque j'écris c'est comme si je plongeais une Aspirine dans un verre d'eau. Voilà du moins ce que je voudrais. Diluer la langue ainsi utilisée, afin que, dissoute, elle se mette à nu, comme on le dit d'un câble électrique qui, quand on le touche, met à mort. La mise à mort, ce serait l'histoire. Mon histoire. Une histoire que l'écriture a tendance à effacer. Mais qui, disparaissant, s'agite tel un poisson bouté hors de l'eau. La baleine me vient à l'esprit. Jean Portante écrit en étrange langue. Le poumon, c'est la langue qui dans la langue respire. L'oralité venue d'ailleurs subvertissant l'écrit se faisant ici. Telle est la substance de ce livre. Une sorte de mode d'emploi, de regard dans la fabrique du poème. " Poumonne " en lui une poésie dans laquelle s'ourdit la tragédie du voyage qui - la baleine et Ulysse le savent - dit sans cesse que partir signifie à la fois ne jamais arriver et ne jamais revenir.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !