"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jacques Gélat après La couleur inconnue (José Corti, 3ème édition, 2005) nous offre avec Le Traducteur un récit d'une grande virtuosité d'écriture - rapidité, précision, humour - qui, avec une gravité douloureuse, tente de cerner au plus juste et sans pathos, les affres et les joies de la création littéraire par le biais d'une histoire vivante et allègre.
Le narrateur, traducteur très consciencieux remplace un point-virgule par une virgule, s'aperçoit de son erreur mais ne la corrige pas. Le voici sur une pente qui va le mener très loin. Dans les traductions suivantes, il change quelques détails (couleur des yeux, etc) ; l'éditeur n'y voit que du feu. Il glisse alors une phrase de son cru, puis plusieurs, apportant de nouvelles nuances aux oeuvres traduites ce qui le conduit à désirer - quel traducteur n'en a pas rêvé ? - écrire son propre roman.
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