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Louis Henrio (1879-1953), mobilisé dès le 2 août 1914, ne sera rendu aux siens et à la Bretagne qu'en février 1919. Durant toute la durée du conflit, le caporal, puis sergent-fourrier - plus connu sous la forme bretonne de son nom : Loeiz Herrieu - a tenu un carnet quotidien. De ses notes qu'il reprend au début des années 1930, il forge Kammdro an Ankoù, un journal de guerre qui est une oeuvre marquante de la littérature en langue bretonne du XXe siècle. Son témoignage - personnel, éloigné des banalités convenues - nous entraîne en particulier au coeur de la vie quotidienne d'une compagnie de « pépères ». La réécriture lui a permis une vision plus distanciée de la guerre dont il montre l'absurdité, la violence, la misère et la négation de l'homme ; elle a aussi fourni à Loeiz Herrieu, engagé dans le mouvement autonomiste de l'entre-deux guerres, l'occasion d'apporter des éléments de nature à conforter sa vision militante de la Bretagne.
Le Tournant de la Mort en est la première traduction française destinée au grand public. Daniel Carré y a ajouté des notes qui permettront de mieux situer l'auteur et son journal, de faciliter la compréhension de l'univers de la Grande Guerre
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